Afrique(s)

Au Gabon, une nouvelle Constitution pour un « président-roi »

Le Gabon, sous régime militaire, vote samedi 16 novembre pour l’adoption d’une nouvelle Constitution qui consacre un régime hyperprésidentiel, alors que le général Oligui Nguema ne cache pas son désir de rester à la tête du pays. Le texte fait craindre une « consécration du despotisme ».

Fanny Pigeaud

Quatorze mois après le coup d’État militaire qui a mis fin, le 30 août 2023, au règne de la famille Bongo et porté le général Brice Clotaire Oligui Nguema au pouvoir, le Gabon s’apprête à franchir une nouvelle étape. Le pays organise un référendum samedi 16 novembre pour l’adoption ou non d’une nouvelle Constitution, afin de remplacer celle qui est en vigueur depuis 1991 et a été plusieurs fois remaniée au gré des intérêts du clan Bongo. Dans Libreville, la capitale, de nombreuses affiches invitent à voter « oui », « pour le changement ».

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