Institutions

Les maires, sismographes désarmés des « colères » françaises

Pendant leur congrès annuel, les maires se sont félicités qu’une majorité d’entre eux souhaitent repartir en campagne pour les municipales. Mais ils savent déjà qu’en face, la désaffection gagne leurs électeurs, éloignés ou lassés de la politique.

Sarah Benhaïda

Ils et elles le répètent comme un mantra : ce sont « les élus préférés des Français ». Et à ce titre, ils et elles ne craignent guère de voir la participation aux municipales de mars 2026 chuter, l’abstention à ce scrutin étant généralement plus basse qu’aux autres – à l’exception de l’élection présidentielle. Non, c’est autre chose qui inquiète les maires des villes de moins de 5 000 habitant·es – soient près de 95 % des communes françaises –, dont beaucoup étaient réuni·es cette semaine en congrès à Paris.

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