Le Sénégal tourne la page Macky Sall

Le président Macky Sall plonge le Sénégal dans la crise

Trois semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle, à laquelle il ne pouvait pas se présenter, le chef de l’État sénégalais a reporté le scrutin sine die. Une partie de l’opposition, vent debout, parle d’une « régression démocratique » inédite.

Rémi Carayol

En Afrique de l’Ouest, on connaissait les coups d’État militaires, qui se sont multipliés ces dernières années. On connaissait les coups d’État constitutionnels, lorsque le président en exercice modifie la Loi fondamentale pour s’affranchir de la règle limitant le nombre de mandats consécutifs : c’est ainsi qu’Alpha Condé en Guinée et Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, pour ne citer que les derniers exemples, se sont maintenus au pouvoir. Parlera-t-on, désormais, de coups d’État institutionnels ? Selon plusieurs juristes, ce qu’il se passe au Sénégal depuis le samedi 3 février en a tout l’air.

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