Au Maroc, une semaine après le séisme, des vies entre les ruines
Ici des tentes, là un hôpital de campagne ont été installés par les militaires. Dons et bénévoles sont arrivés en nombre. Mais de sombres histoires circulent, de vivres détournés ou de mariages forcés, de Taroudant à Asni, dans les villes et villages touchés par le séisme.
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TaroudantTaroudant, Tirknit (Maroc).– Une oasis dévastée. D’immenses palmiers déploient leurs feuillages dans les vallées de la province de Taroudant, plus verdoyante que celle d’Al-Haouz. On y trouve les mêmes roches friables, les mêmes gravats qui ont enseveli les corps lors du séisme du 8 septembre. Sept jours après reste une odeur âcre dans l’atmosphère. Les bénévoles des Jeunes d’Atlas, parés de gilets bleus, ont apporté des masques pour se protéger de la toxicité de l’air.