La justice française a condamné mercredi 28 juin un ancien gendarme rwandais à la prison à perpétuité pour son rôle dans le génocide des Tutsis en 1994. Mais à 6 000 kilomètres de Paris, les habitants de sa région regrettent leur éloignement des débats, s’ils les connaissent.
Depuis le déclenchement de la guerre entre les généraux le 15 avril, les initiatives diplomatiques se multiplient, en ordre dispersé et sans aucun résultat tangible. La situation sur le terrain se détériore de jour en jour, la communauté internationale persiste dans son erreur : considérer les belligérants comme parties de la solution.
Le gouvernement malien a demandé le retrait « sans délai » de la mission des Nations unies, au prétexte qu’elle serait inefficace. Ce départ, qui devrait intervenir dans quelques mois, plonge le Mali dans une période d’incertitudes. Bien que critiqués de toutes parts, les Casques bleus jouaient un rôle important dans la stabilisation du pays.
Ihsane El Kadi, patron d’un groupe de presse indépendant, a été condamné à sept ans de prison, dont cinq ans ferme, pour avoir reçu de l’argent de l’étranger. C’est la peine la plus lourde jamais infligée à un journaliste en Algérie, où la liberté de la presse est en danger.
La condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » a déclenché de violents affrontements avec la police antiémeutes. L’accès aux réseaux sociaux a été limité par les autorités.
Le président sortant, Macky Sall, entretient le doute sur une nouvelle candidature, tandis que le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, pourrait être privé de sa participation au scrutin. Les tensions s’accroissent, et trois personnes ont été tuées lundi 15 mai dans des heurts entre opposants et forces de sécurité.
Une enquête menée par « Le Monde », « Libération », RFI et TV5 Monde révèle le jeu « trouble » de l’armée française dans l’enlèvement du journaliste Olivier Dubois, libéré le 20 mars dernier. Les militaires de l’opération Barkhane ont « utilisé le journaliste à son insu pour tenter de localiser un chef djihadiste », concluent-ils.
L’attaque menée par un agent de la garde nationale mardi à proximité de la synagogue de la Ghriba, lors d’un pèlerinage juif annuel, a fait cinq morts, deux parmi les fidèles, dont un Franco-Tunisien. L’île de Djerba est traumatisée et les autorités sont critiquées pour leur manque de réaction.
La guerre qui déchire le pays depuis la mi-avril n’épargne pas la région du Darfour. Comme à Khartoum, les deux armées ennemies y possèdent des bases et des hommes. Les hôpitaux sont détruits et pillés, les marchés brûlés, les biens volés, et des populations sont en fuite.
Depuis bientôt trois semaines, les deux généraux les plus puissants du pays et leurs armées s’affrontent. Les combats se concentrent dans Khartoum, la capitale. Des dizaines de milliers d’habitants ont fui la métropole. D’autres restent. Récits.
Deux généraux rivaux se disputent le pouvoir suprême à Khartoum, en proie au chaos. Le vainqueur entend mettre fin au soulèvement populaire en cours depuis quatre ans. Et rejoindre ainsi le clan des potentats ayant clos les espoirs du printemps arabe après 2011.
Des affrontements armés ont éclaté samedi entre deux institutions militaires dirigées par des généraux rivaux. Les soldats se battent dans la capitale et dans les principales villes du pays. Ces événements interviennent alors qu’un accord sur le retour du pouvoir aux civils était annoncé.
Visé par notre enquête « Congo hold-up » et soupçonné de corruption par la justice belge pour des contrats passés sous l’ère Kabila, l’entrepreneur belge Philippe de Moerloose a pu poursuivre son business en RDC avec le nouveau président Tshisekedi. Un signalement a été adressé à Tracfin.
« À l’air libre » reçoit le journaliste Olivier Dubois. Libéré le 20 mars dernier après presque deux ans de captivité au Sahel, il revient sur sa détention, ce qu’il en a tiré et les conditions de sa libération.
Dans un climat socio-économique détérioré, les autorités tunisiennes tentent de lutter contre la recrudescence des départs irréguliers avec des moyens limités et sans politique migratoire sur le long terme. Les migrants, eux, meurent en mer.
Détenu depuis fin décembre dans le cadre d’une enquête pour « financement étranger de son entreprise », cette figure de la presse algérienne indépendante a été condamnée, dimanche 2 avril, à cinq années de prison, dont trois ans ferme. L’un de ses avocats a annoncé faire appel de ce jugement.