Un journaliste algérien, figure de la liberté d’expression, condamné à sept ans de prison
Ihsane El Kadi, patron d’un groupe de presse indépendant, a été condamné à sept ans de prison, dont cinq ans ferme, pour avoir reçu de l’argent de l’étranger. C’est la peine la plus lourde jamais infligée à un journaliste en Algérie, où la liberté de la presse est en danger.
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LeLe patron de presse algérien Ihsane El Kadi a écopé dimanche 18 juin en appel de la plus lourde peine jamais prononcée en Algérie à l’encontre d’un journaliste : sept ans de prison dont cinq ans ferme, soit deux ans de plus qu’en première instance. Il a appris la décision par visioconférence depuis la prison d’El-Harrach où il est retenu depuis le 29 décembre, après avoir passé cinq jours en garde à vue.