Après la condamnation d’un opposant, au moins neuf morts au Sénégal
La condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » a déclenché de violents affrontements avec la police antiémeutes. L’accès aux réseaux sociaux a été limité par les autorités.
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LeLe verdict était très attendu. Il a déclenché une vague de colère au Sénégal, notamment dans la capitale Dakar et à Ziguinchor, en Casamance (sud). Jeudi 1er juin, une chambre criminelle a condamné Ousmane Sonko, 48 ans, arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019 et adversaire le plus farouche du président Macky Sall, à deux ans de prison ferme pour« corruption de la jeunesse ». Cette peine, prononcée en l’absence du prévenu qui n’a pas assisté à son procès, le rend inéligible pour la prochaine élection présidentielle prévue l’an prochain.