Afrique(s)

À Derna en Libye, la peur que la corruption emporte l’aide humanitaire

Dans la ville la plus sinistrée par la tempête Daniel, la population manifeste sa colère contre les autorités, particulièrement inquiète de la nomination d’un des fils du maréchal Haftar à la tête du comité chargé de gérer la crise humanitaire.

Rachida El Azzouzi

La colère des habitantes et habitants de Derna, en Libye, ne retombe pas. Des centaines de rescapé·es de la tempête Daniel, qui a dévasté la ville et causé des milliers de morts et de disparu·es, selon un bilan toujours impossible à chiffrer, ont manifesté lundi 18 septembre pour dénoncer l’impéritie des autorités de l’Est. Des autorités non reconnues par la communauté internationale, et incarnées par Aguila Salah, chef du Parlement, mais aussi par l’homme fort de cette région, le maréchal Khalifa Haftar, et son clan. 

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