Afrique(s)

En Tunisie, la théorie raciste du « grand remplacement » fait son chemin

Les propos du président Kaïs Saïed dénonçant la présence de migrants subsahariens dans son pays ont suscité un tollé. Une manifestation anti-raciste est prévue samedi.

Lilia Blaise

Tunis (Tunisie).– Des migrants subsahariens se cloisonnent à domicile de peur de représailles, certains sont mis à la porte manu militari par leurs propriétaires. Des étudiants subsahariens venus étudier légalement dans le pays disent « vivre la peur au ventre » et sont sommés de « rester chez eux » par des associations estudiantines pour éviter toute agression. Ce climat anxiogène s’inscrit dans la foulée des propos tenus par le président tunisien Kaïs Saïed mardi 21 février lors d’une réunion consacrée à la présence de migrants subsahariens en situation irrégulière sur le sol tunisien.

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