Lilia Blaise
Ses Derniers articles
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Les pays méditerranéens redoutent la pénurie de blé ukrainien
Dans un moulin à blé de la bande de Gaza, le 1er mars 2022. © Photo Majdi Fathi / NurPhoto via AFP
Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, l’un des plus grands exportateurs au monde de céréales, les prix explosent et les premières pénuries apparaissent. Au Liban, en Tunisie et en Égypte, très consommateurs de pain, la sécurité alimentaire est déjà menacée.
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En Tunisie, un pas de plus vers la fin de l’État de droit
Manifestation de juges jeudi 10 février à Tunis. © Chedly Ben Ibrahim/NurPhoto/AFP
L’annonce de la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature par le président tunisien Kaïs Saïed samedi 5 février a provoqué un tollé parmi les magistrats et dans la société civile. Elle symbolise un dangereux basculement vers une situation où l’État de droit n’existe plus.
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En Tunisie, Kaïs Saïed prolonge l’état d’exception
Kaïs Saïed. © Capture d'écran France24
Trois mois après s’être octroyé tous les pouvoirs, le président tunisien Kaïs Saïed a décidé de prolonger l’état d’exception avec un nouveau calendrier : un référendum constitutionnel pour juillet 2022, puis des élections législatives. Ces mesures suscitent de nombreuses critiques.
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En Tunisie, la jeunesse déshéritée en attente des promesses de Kaïs Saïed
Octobre 2021. Le centre-ville de Jebiana, en Tunisie. © Photo Lilia Blaise pour Mediapart
À Jebiniana, une localité du centre de la Tunisie historiquement à gauche, de nombreux jeunes attendent beaucoup du président depuis son coup de force du 25 juillet. Mais rien de bien tangible ne se concrétise.
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En Tunisie, une concentration des pouvoirs par le président de plus en plus inquiétante
Le président tunisien Kaïs Saïed, le 2 septembre 2020. © Fethi Belaid / AFP
Deux mois après son coup de force du 25 juillet, le président tunisien Kais Saied a publié, mercredi 22 septembre, un décret-loi dans lequel il concentre désormais les pouvoirs législatif et exécutif, sans recours possible.
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La Tunisie à l’aube d’un changement de régime politique ?
Plus d’un mois après son coup de force du 25 juillet, le président tunisien Kaïs Saïed n’a toujours pas désigné de chef du gouvernement. Le 23 août, il a prolongé ses mesures d’exception sans échéancier. Samedi, il a laissé entendre que la Constitution de 2014 pourrait être amendée.
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En Tunisie, la prolongation de l’état d’exception maintient le pays dans l’attente
Un graffiti à l’effigie de Kaïs Saïed, à Tunis. © LB / Mediapart
Le président de la République a confirmé lundi la prolongation du gel des activités du parlement, décrété le 25 juillet dernier. Kaïs Saïed a promis de s’adresser aux Tunisiens dans les prochains jours et de nommer un chef du gouvernement.
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En Tunisie, la génération de la révolution attend des actes
25 juillet 2021. Les jeunes soutiens de Kais Saied devant le Bardo . © LB / MP
Une semaine après la décision du président Kaïs Saïed de limoger le chef du gouvernement et de suspendre l’activité du Parlement, une partie des jeunes Tunisiens qui avaient voté massivement pour lui en 2019 débattent de la suite des événements. Leurs attentes économiques et sociales, ainsi que sur la question des libertés, sont nombreuses.
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En Tunisie, le « coup constitutionnel » est salué par une population qui reste vigilante
Des partisans du président Tunisien, Kais Saied, scandent des slogans contre le parti islamiste Ennahda lors d'une manifestation devant le parlement à Tunis, le 26 juillet 2021. © Photo de Chedly Ben Ibrahim / NurPhoto via AFP
Les mesures décidées par le président de la République Kaïs Saïed dimanche 25 juillet, parmi lesquelles le limogeage du chef du gouvernement et la suspension des activités du Parlement, font suite à une crise politique qui dure depuis de longs mois en Tunisie. Si beaucoup de Tunisiens ont acclamé ce coup de maître, tout le monde craint aussi la concentration des pouvoirs aux mains d’un seul.