Le « Family Boat », principale embarcation de la flottille qui doit rejoindre Gaza depuis Tunis, a été attaqué par un drone dans la nuit de lundi à mardi, selon deux témoins. Les participants dénoncent une attaque ciblée et réaffirment leur détermination à partir mercredi, après plusieurs reports.
L’UGTT a rassemblé environ 3 500 militants jeudi à Tunis, après un mois d’août tendu suite à l’échec de négociations sociales. L’UGTT a également fait l’objet d’une manifestation hostile à son égard, le 7 août, une action « orchestrée par le pouvoir en place », selon le syndicat.
Victime d’un crime raciste en France, Hichem Miraoui a été inhumé dans sa ville natale de Kairouan, mercredi 11 juin. Il avait gagné l’Italie au lendemain de la révolution, après avoir traversé la Méditerranée à bord d’une embarcation de fortune. Ses proches se souviennent.
Alors que sort en France un biopic tourné partiellement en Tunisie sur le psychiatre et militant antiraciste et décolonial, son centenaire est une opportunité dans les pays du Maghreb de redécouvrir un homme longtemps trop méconnu.
Des dizaines de responsables politiques, d’hommes d’affaires, de journalistes et de militants et militantes sont en prison. Sihem Bensedrine, en grève de la faim, a été hospitalisée. La peine de l’avocate Sonia Dahmani a été à peine réduite en appel. D’autres ont vu leur détention prolongée.
Beaucoup de leurs aînés ont grandi avec un enseignement partiellement francophone et une volonté d’étudier en Europe. Mais pour la jeunesse tunisienne, la dénonciation du génocide en Palestine et la guerre au Liban changent durablement leur relation à l’Occident.
Le scrutin du dimanche 6 octobre va départager trois candidats seulement, dont le président sortant, Kaïs Saïed, et un opposant actuellement en détention. Treize ans après la révolution tunisienne, cette élection remet en jeu les acquis démocratiques du pays.
Plusieurs centaines d’avocats ont manifesté jeudi à Tunis après les arrestations musclées de deux des leurs ces derniers jours. Associations et journalistes sont aussi dans le collimateur des autorités, qui durcissent leur contrôle de toute voix critique du pouvoir.
Des milliers de Tunisiens se sont réunis mardi 17 octobre à Tunis après la frappe sur un hôpital de Gaza. Une majorité a protesté devant l’ambassade de France avec des slogans contre Emmanuel Macron, pour critiquer son soutien à Israël.
Après des expulsions forcées vers le désert et la répression des migrants en situation irrégulière, les départs de Sfax vers l’Europe continuent, ainsi que les arrivées dans le pays. À Zarzis, à proximité de la Libye, les associations sont débordées.
L’attaque menée par un agent de la garde nationale mardi à proximité de la synagogue de la Ghriba, lors d’un pèlerinage juif annuel, a fait cinq morts, deux parmi les fidèles, dont un Franco-Tunisien. L’île de Djerba est traumatisée et les autorités sont critiquées pour leur manque de réaction.
Dans un climat socio-économique détérioré, les autorités tunisiennes tentent de lutter contre la recrudescence des départs irréguliers avec des moyens limités et sans politique migratoire sur le long terme. Les migrants, eux, meurent en mer.