Tunisiens, Algériens, Syriens, ils sont nombreux dans les hôpitaux français à avoir participé à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Sans bénéficier de valorisation salariale, car leurs diplômes ne sont pas reconnus.
En organisant rapidement la fermeture des frontières, les États ont aidé à prévenir la propagation du virus. L’Afrique sub-saharienne est aussi préservée du fait de la jeunesse de sa population.
La France entre lundi dans une phase de déconfinement. Mais qu’en est-il dans le reste du monde ? Sélection – qui ne se veut pas exhaustive – des politiques mises en œuvre avec l’aide de nos correspondants.
Dans de nombreux pays, le mois du jeûne de ramadan, qui constitue un pilier de l’islam, est bouleversé par la pandémie de coronavirus. Du Maroc à l'Inde en passant par la Côte d’Ivoire, état des lieux.
Le pays, qui a pour l’instant su contenir la propagation du virus avec seulement 38 décès, prévoit déjà des retombées économiques difficiles après la levée du confinement.
Comme toute l’Afrique, le Maghreb se prépare au pire et verrouille ses frontières pour endiguer l’essor du coronavirus. D’autant plus que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie connaissent les défaillances de leur système de santé, en crise depuis des années.
Lina Ben Mhenni, blogueuse et fervente défenseuse des droits de l’homme, est décédée lundi 27 janvier à Tunis à l’âge de 36 ans des suites d’une maladie auto-immune. Pour la génération de la révolution, elle représentait l’un des symboles de la cyber-dissidence et de l’engagement contre la dictature de Ben Ali. Son enterrement à Tunis a réuni plusieurs centaines de personnes.
Elyes Fakhfakh, ingénieur de formation et ex-ministre des finances, a été désigné lundi 20 janvier par le président Kaïs Saïed pour former un gouvernement. Il dispose d’un mois pour soumettre une équipe à l’Assemblée.
Depuis sa désignation le 15 novembre par le parti Ennahda comme chef du gouvernement, Habib Jemli, ancien secrétaire d’État à l’agriculture inconnu des politiques, œuvre à former un gouvernement dans un paysage très morcelé depuis les dernières élections.
Après un scandale de harcèlement sexuel à l'encontre d'une lycéenne, commis par un député élu en octobre et militant des droits de l'homme, un mouvement spontané est né sous le mot-dièse #EnaZeda (« Moi aussi »). Il révèle l’omniprésence du harcèlement sexuel sévissant dans la société tunisienne.
Élu avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, un enseignant en droit constitutionnel à la retraite de 61 ans, est le nouveau président de la Tunisie depuis ce dimanche. Pour de nombreux Tunisiens, sa victoire atypique illustre un tournant dans la transition démocratique.
Le peuple tunisien va élire ce dimanche 13 octobre son nouveau président de la République dans un contexte électoral tendu et ponctué de rebondissements politiques. Deux finalistes, aux antipodes l’un de l’autre, sont en lice : le juriste Kaïs Saïed et le magnat Nabil Karoui incarcéré durant la majeure partie de la campagne. Zoom sur ces deux ovnis politiques.