Afrique(s) Reportage

En Tunisie, le référendum sur la Constitution révèle la fragilité de la démocratie

Depuis sa prise de pouvoir le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed a franchi plusieurs lignes rouges pour mettre en place le projet politique qu’il défend depuis dix ans. La dernière étape : le changement de Constitution, consacrant l’hyper pouvoir présidentiel et soumis au vote des Tunisiens lundi. 

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Tunis (Tunisie).– Dans le quartier populaire du Kram, au nord de Tunis, l’effervescence commence tôt le matin pour les vendeurs de légumes et les fripiers qui veulent échapper à la canicule de la mi-journée. Ridha Hamza, la cinquantaine, jean savamment déchiré et le visage de celui qui a roulé sa bosse, tente de balayer les mouches qui se ruent sur ses sardines. « J’ai une totale confiance en Kaïs Saïed », lance-t-il avant même que la question du référendum soit posée. « Et tous mes copains aussi vont aller voter pour lui ce lundi », ajoute-t-il.

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