Les opposants reprochent au président malien Ibrahim Boubacar Keïta la détérioration continue de la situation sécuritaire sur une grande partie du territoire. Considérée comme son alliée, la France est soupçonnée d’avoir des visées sur les ressources du pays.
La crise économique a empiré avec le confinement. Dans le sud du pays, à Tataouine, des jeunes réclament des emplois et une redistribution des revenus pétroliers, trois ans après s’être déjà mobilisés.
Hachalu Hundessa, qui appartenait à l’ethnie oromo, a été assassiné le 29 juin, à Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Depuis, des violences communautaires ont fait au moins 239 morts.
La pratique est fréquente mais quasi inconnue : les militaires français versent régulièrement des indemnisations financières à leurs « dommages collatéraux » – le plus souvent des civils étrangers. Même les parlementaires n’ont pas de droit de regard sur cet argent public. Il s’agit pourtant du sort que notre pays réserve à ceux qu’il blesse, tue ou prive de ses biens. Mediapart dévoile les coulisses de ces accords amiables.
La cour d’Alger a décidé jeudi de libérer Karim Tabbou, l’une des victimes les plus emblématiques de la répression du régime à l’encontre des militants du « Hirak », emprisonné depuis près d’un an, et Amira Bouraoui, membre fondatrice du mouvement Barakat.
Le journaliste marocain Omar Radi, qui fut emprisonné pour un tweet dénonçant la justice de son pays, était convoqué ce jeudi par la police après des révélations de l’ONG Amnesty International sur l’espionnage qu’il a subi de la part des autorités.
La militante Amira Bouraoui, fondatrice du mouvement Barakat (« Ça suffit ») sous Bouteflika, a été condamnée à un an de prison ferme. Le pouvoir algérien profite depuis des mois de la pandémie pour réprimer tous ceux qui s’opposent à sa politique.
Dans la banlieue d’Accra, une décharge à ciel ouvert est devenue le lieu de toutes les toxicités. Des milliers de tonnes de déchets pour un désastre écologique.
Alors que l’Algérie entame un déconfinement progressif, Hakim Addad, activiste du Hirak, emprisonné pendant plusieurs mois et Abdallah Benadouda, journaliste exilé aux États-Unis, dénoncent la mise au ban violente des opposants.
Après l’échec de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale libyenne, la Turquie, qui appuie le régime de Tripoli, et la Russie, qui soutient le maréchal rebelle, semblent estimer qu’il n’y a pas d’issue militaire au conflit libyen et que l’heure est venue de négocier.
Après le sommet de Pau de janvier, au cours duquel il a été décidé d’accentuer la pression sur les groupes djihadistes, les armées sahéliennes ont commis une série de tueries. Les organisations des droits de l’homme dénoncent, Paris se tait.
L’État islamique au Grand Sahara accuse la branche régionale d’Al-Qaïda de se retourner contre lui au moment où il est mobilisé pour repousser les assauts de l’opération Barkhane au Sahel. La fin d’une exception.
En Algérie, le projet de révision de la Constitution, mis sur la table par le nouveau président, qui souffre d’illégitimité, ne convainc pas. Pour la politologue Louisa Dris Aït-Hamadouche, il est très loin des exigences démocratiques du Hirak.
La pandémie est l’occasion pour l’Égypte de Sissi, l’un des régimes les plus répressifs au monde, d’accentuer l’oppression à l’extérieur comme à l’intérieur des prisons du pays.
Déjà confrontés, fin 2019, à une première vague invasive d’essaims de criquets pèlerins, les pays de l’Afrique de l’Est n’avaient pas connu de crise acridienne aussi aiguë depuis plusieurs décennies.