La libération le 8 octobre au Mali de quatre otages, parmi lesquels la Française Sophie Pétronin, détenus par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou, en arabe, le Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn, JNIM), un mouvement djihadiste lié à Al-Qaïda, a fait couler beaucoup d’encre en France comme ailleurs. Chacun de ces épisodes – récurrents au Sahel, où les prises d’otages se sont multipliées ces 15 dernières années – charrie son lot de rumeurs et d’intoxications, de fantasmes aussi, sur fond de règlements de comptes et de rivalités entre émissaires. C’est que les sommes en jeu sont importantes, et les acteurs officiels et officieux de ce genre de négociations voient loin : des otages, il y en a encore entre les mains des djihadistes. C’est un business rentable. Il faut se positionner en vue de la prochaine négociation, et donc se mettre en avant. Pour cela, tous les coups sont permis.
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