En Algérie, dix ans de prison pour une page déchirée du Coran
Un militant du « Hirak », le soulèvement populaire en Algérie, a écopé de dix ans de prison, la plus lourde condamnation jamais prononcée à l’égard d’un manifestant, pour une page déchirée d’un Coran. À quelques semaines d’une révision de la Constitution, la répression s’accentue encore.
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À moins d’un mois d’un référendum sur la Constitution avec lequel le pouvoir algérien espère s’acheter une légitimité qui lui fait défaut, la répression s’accentue encore un peu plus en Algérie. Pas une semaine sans que de nouvelles arrestations et condamnations ne tombent et frappent les militants pro-démocratie, qu’ils soient activistes du « Hirak », le soulèvement populaire commencé en février 2019, ou journalistes, avocats, blogueurs, ou simples citoyens qui s’épancheraient sur les réseaux sociaux dans des publications qui déplairaient aux autorités.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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