Afrique(s) Reportage

Élections sous tension en Tanzanie : « Il n’y a personne que je voudrais choisir »

Les rues de la capitale économique, Dar es Salaam, ont été désertées mercredi matin par des habitants craignant la répression. Tandis que des manifestations ont éclaté en fin de journée. La présidente, Samia Suluhu Hassan, devrait être réélue, l’opposition étant empêchée de se présenter.

Elodie Goulesque

Dar es Salaam (Tanzanie).– « Paix » et « sécurité ». Voici les deux mots répétés à longueur de journée, depuis des mois, par le gouvernement tanzanien et les forces de l’ordre. En ce jour d’élections législatives et présidentielle, la Tanzanie s’apprêtait donc, mercredi 29 octobre, à aller voter dans le calme. À Dar es Salaam, la capitale économique aux 6 à 8 millions d’habitant·es, dans les rues du marché de Kariakoo d’habitude fourmillantes de monde, les étals sont fermés et les allées quasi désertes. La journée a été déclarée fériée.

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