En pleine crise, Sébastien Lecornu présente le dossier calédonien comme une des « deux urgences » à régler, avec le budget. Une « instrumentalisation » qui inquiète les indépendantistes, déjà échaudés par les méthodes de l’ex-ministre des outre-mer.
Le Centre national d’études spatiales, gestionnaire de la base spatiale de Kourou, comparaîtra le 1er décembre 2025 devant la justice pour des atteintes illicites à la conservation d’un habitat naturel et d’espèces protégées. Des délits que les services de l’État sont soupçonnés d’avoir couverts.
Dossiers toujours en souffrance plus d’un an après la mort de leurs proches, questionnements sur le statut des auteurs de tirs visant des Kanak, peines à géométrie variable... En Nouvelle-Calédonie, les familles de victimes des forces de l’ordre désespèrent d’obtenir des réponses.
L’anthropologue Marianne Palisse a codirigé le livre « Habiter le littoral des Guyanes. S’adapter au changement ? » En dix chapitres, l’ouvrage décrit comment les habitants ont développé à travers le temps des modes de vie en cohérence avec le mouvement du trait de côte local, un des plus instables au monde.
Le Conseil constitutionnel a examiné une question prioritaire de constitutionnalité sur le sujet qui avait embrasé l’archipel le 13 mai 2024. Pour lui, le gel du corps électoral est effectivement une dérogation aux principes d’égalité et d’universalité du suffrage. Mais il n’en demeure pas moins conforme au texte fondamental.
Le projet d’accord signé en juillet a été enterré par les indépendantistes du FLNKS, qui critiquent sa « logique de recolonisation ». Manuel Valls, qui se rend en Nouvelle-Calédonie le 18 août, maintient son intention de mettre en œuvre ce texte et de conserver son calendrier.
La décision du principal mouvement indépendantiste était attendue. En cause : le fait que l’accord ne prévoie pas de nouveau référendum sur l’indépendance.
Le projet signé mi-juillet devrait être enterré par le FLNKS le 9 août, à l’occasion d’un congrès extraordinaire. Suscitant une forte opposition parmi les indépendantistes, il questionne bien au-delà de leurs rangs. Beaucoup redoutent une stratégie de division dangereuse.
Le ministre des outre-mer doit présenter en conseil des ministres son projet de loi contre les écarts de prix entre les collectivités ultramarines et l’Hexagone. Les parlementaires et les élus de ces territoires regrettent déjà un texte à l’ambition limitée.
Une semaine après la conclusion du projet d’accord, le FLNKS vacille : le Palika assume sa signature, mais la colère gronde parmi les autres composantes du mouvement indépendantiste. Au sein de l’Union calédonienne, qui ne soutient pas le projet, l’idée d’un conseil de discipline a même été évoquée pour les signataires.
L’accord de Bougival soulève de nombreux questionnements dans l’archipel, notamment dans le camp indépendantiste. Bien qu’inédit, le nouveau statut proposé se rapproche de certains autres modèles, qui ont montré leurs limites dans la voie de la décolonisation.
Les forces politiques de l’archipel ont signé, samedi 12 juillet au matin, un projet d’accord avec le gouvernement français, marquant leur engagement vers un nouveau statut du territoire. Une solution présentée comme « unique au monde » prévoyant la mise en place d’une double nationalité, française et calédonienne.
Le 10 juillet 1985, les services secrets français coulent le bateau de Greenpeace en campagne contre les « essais » nucléaires dans le Pacifique. L’écrivaine polynésienne Chantal T. Spitz continue de dénoncer les traumatismes sociaux et politiques qu’ils ont provoqués.
Le projet de loi de « refondation de Mayotte » est discuté depuis lundi à l’Assemblée nationale. Parmi les premiers amendements adoptés, la fin des visas territorialisés, mais aussi la facilitation de destruction des habitats précaires ou encore l’enfermement des mineurs et des familles.
Alors que le projet de loi arrive à l’Assemblée nationale lundi 23 juin, Mediapart revient sur les enjeux de ce texte, qui mise davantage sur la baisse de l’immigration sur l’île que sur la reconstruction après les ravages du cyclone Chido.
Libéré de prison il y a quelques jours, le leader indépendantiste kanak s’est exprimé pour la première fois, mercredi 18 juin. Reconnaissant avoir été « dépassé » par les révoltes de mai 2024, il conteste toute responsabilité dans les violences. Et appelle à une sortie de crise « par le haut ».