Outre-mer

Le témoignage accablant d’un Guadeloupéen tabassé par les gendarmes

Outre-mer — Note de veille

Les violences qui ont touché la Guadeloupe, dans la nuit du mardi à mercredi, ont fait un mort, le premier en plus de quatre semaines de conflit, tandis que les affrontements de rue ont fait plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre. La victime, Jacques Bino, syndicaliste, membre du collectif contre l'exploitation (LKP), a été atteinte par une balle tirée «depuis un barrage tenu par des jeunes» dans une cité sensible de Pointe-à-Pitre, selon la préfecture de Guadeloupe. Mediapart publie la lettre ouverte d'Alex Lollia dans laquelle ce professeur de philosophie, membre de LKP, raconte son agression, lundi 16 février, par les gendarmes mobiles, qui ont, selon lui, tenu des propos racistes alors qu'ils le tabassaient.

Olivier Besancenot part aux Antilles, et pas que pour voir

Outre-mer

L'UMP croit voir la main de l'extrême gauche dans le durcissement du conflit aux Antilles. Après une manifestation de soutien à Paris, lundi, le porte-parle du NPA part en Martinique et en Guadeloupe. Les vieux réseaux de la LCR mobilisent leurs contacts chez les syndicalistes et divers groupes politiques. «La grève en Guadeloupe montre la voie de ce qui pourrait se passer en France», assure Olivier Besancenot.

Révolte aux Antilles : le PS hésite et se divise

Outre-mer

Le PS hésite à prendre parti dans le conflit qui bouleverse les Antilles. Coincé entre le souhait de soutenir et la volonté de se démarquer d'un mouvement radicalisé, le PS a envoyé une délégation d'élus en Martinique, Guadeloupe et Réunion. L'ancien ministre socialiste et guadeloupéen, Roger Bambuck, ne comprend pas cette hésitation, attendant «autre chose du PS qu'il apparaisse comme un supplétif de Sarkozy».

Antilles : la révolte sociale s’étend à la Réunion

Outre-mer — Note de veille

La grève contre la vie chère se poursuivait vendredi aux Antilles, la tension gagnant la Réunion, tandis qu'à l'Elysée, Nicolas Sarkozy temporise. En Guadeloupe, paralysée depuis bientôt un mois, la grève se durcit en gagnant l'aéroport, et le collectif syndical LKP à l'origine du mouvement qui a rassemblé, samedi, des milliers de manifestants demande que l'Etat signe le pré-accord élaboré il y a une semaine avec le patronat. En Martinique, le collectif a quitté les négociations samedi. Et à la Réunion, un collectif syndical et associatif, avec des revendications similaires, a appelé à une grève générale avec manifestation le 5 mars.

En Martinique, derrière le conflit social, le conflit racial

Outre-mer

En Martinique, le «collectif du 5 février» a quitté les négociations en l'absence d'une réponse des représentants de la grande distribution sur la baisse de prix des produits de première nécessité. Comme en Guadeloupe, les manifestations contre la vie chère paralysent l'île depuis des semaines. Mais parce que l'histoire n'est pas la même, la Martinique craint de surcroît une révolte contre les békés, ces descendants des colons blancs. Les vigiles s'installent devant les riches villas, les gendarmes arrivent en renfort, et toutes les communautés en appellent au sens des responsabilités de chacun. Un reportage de Nathalie Laulé, à Fort-de-France

Antilles : Domota accuse Jégo de mentir, Mediapart le prouve

Outre-mer — Entretien

L'Elysée a finalement refusé d'honorer la promesse du secrétaire d’Etat à l’outre-mer, Yves Jégo, d'augmenter de 200 euros les bas salaires en Guadeloupe sur les fonds de l'Etat, mais le leader syndical guadeloupéen Elie Domota fait du respect de ce pré-accord le préalable à la fin à la grève générale commencée le 20 janvier en Guadeloupe, le 5 février en Martinique et prévue pour le 5 mars à la Réunion.

Elie Domota : « La Guadeloupe reste une colonie asservie à la métropole »

Outre-mer — Entretien

Après quinze jours de grève générale, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer Yves Jégo, qui a annoncé dimanche qu'il restait une semaine en Guadeloupe, a déclaré vouloir apporter des réponses au Collectif contre l'exploitation outrancière (LKP) qui mène la bataille. Elie Domota, leader et porte-parole du LKP, répond aux questions de Mediapart.

Ouvéa: Michel Rocard vend la mèche sur France Culture

Outre-mer

Pour la première fois un responsable de haut rang, en la personne de Michel Rocard, reconnaît les crimes de soldats français ayant achevé des blessés kanaks à la suite de l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988. C'était ce lundi 18 août sur France Culture.

La Nouvelle-Calédonie, eldorado pour la jeunesse venue de métropole

Outre-mer — Reportage

Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'outre-mer, vient d'achever un voyage de cinq jours en Nouvelle-Calédonie au cours duquel il a annoncé une «mission du dialogue social» – vingt ans après celle qui a mené aux Accords de Matignon – pour «aboutir d'ici fin 2008 à un accord global sur l'emploi local, la valorisation des salaires, le financement des syndicats et la prévention et le règlement des conflits». Un reportage d'Estelle Tabeaud

A Nouméa, les indépendantistes dénoncent l'attitude actuelle de Paris

Outre-mer

En Nouvelle-Calédonie, la condamnation d'un syndicaliste et la démission d'un Haut commissaire de la République opposé aux méthodes du ministre Christian Estrosi font craindre un retour des conflits avec la métropole, vingt ans après le drame de la grotte d'Ouvéa. Enquête et entretien avec le documentariste Mehdi Lallaoui. A lire aussi, le poids des mines de nickel dans le regain de tension.

Pour entendre les témoins du drame d’Ouvéa

Outre-mer — Vidéo

Le 5 mai 1988, les unites d'élite de l'armée française donnaient l'assaut à la grotte d'Ouvéa où des indépendantistes kanaks retenaient en otages des gendarmes français. Dix-neuf Kanaks et deux militaires y trouveront la mort. Alors que sort, ce 16 novembre 2010, le film de Mathieu Kassovitz l'Ordre et la morale, nous vous proposons à nouveau de larges extraits du documentaire de Mehdi Lallaoui, Retour sur Ouvéa, diffusés sur notre site en mai 2008.

Répression syndicale en Nouvelle-Calédonie

Outre-mer

Répression policière et judiciaire en Nouvelle-Calédonie où Gérard Jodar, dirigeant de l’Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE), a été condamné lundi 21 avril à six mois de prison fermes. Le dirigeant ainsi que les 22 autres syndicalistes de l'USTKE vont faire appel.