Outre-mer

A Mayotte, l’Etat tente d’éviter une explosion sociale

Outre-mer — Note de veille

Près de neuf mois après le référendum approuvant la transformation de Mayotte en un département français, les tensions s'accumulent sur cette île de l'archipel des Comores. Après une manifestation contre la vie chère tournant à l'émeute le 2 décembre, la ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, a annoncé un renflouement de 28 millions d'euros. «De l'argent pour éviter l'émeute», selon la presse mahoraise qui pointe la mauvaise gestion des élus.

Mayotte : le 101e département français au bord de la crise sociale

Outre-mer

Le président Sarkozy a entamé lundi une tournée pour présenter ses vœux à l'outre-mer. Première étape Mayotte. Nous republions à cette occasion deux articles de Mediapart, réalisés au cours du dernier trimestre 2009.

En Nouvelle-Calédonie, une « marche citoyenne » pour arrêter l’embrasement

Outre-mer — Note de veille

Une importante marche de protestation contre les violences ayant secoué la Nouvelle-Calédonie, au début du mois, a eu lieu mercredi 12 août à Nouméa. Ce rassemblement s'inscrit dans le contexte rappelé dernièrement par Mediapart, à l'occasion du protocole d'accord signé, le 6 août, entre le syndicat indépendantiste calédonien USTKE et la compagnie aérienne locale Aircal. Le climat reste toutefois tendu et l'USTKE entend maintenir son appel à la mobilisation «dans tout le pays», le 22 août. (L'article du 5 août a été actualisé ce mecredi 12 août)

L'autorité de la concurrence dénonce la «dérive» du marché du carburant outre-mer

Outre-mer

Quatre mois après la fin de la grève générale qui a secoué la Guadeloupe et la Martinique, l'autorité de la concurrence publie lundi 29 juin un avis sur le secteur du marché des carburants en outre-mer. Ses conclusions dénoncent «les dérives et les effets pervers» du système de régulation des prix des carburants dans ces départements.

En Guadeloupe, le LKP réclame une assemblée constituante du peuple

Outre-mer

Au lendemain de la parution du rapport sur la filière pétrolière et devant la menace d’une remise en cause de l’accord salarial, les principales centrales syndicales guadeloupéennes et le collectif LKP, initiateur de la grève générale en Guadeloupe, ont décidé de ne pas participer le 15 avril aux états généraux de l’outre-mer convoqués par Nicolas Sarkozy. A la place, le syndicaliste Alex Lollia (LKP) appelle à la tenue d’une assemblée constituante du peuple guadeloupéen.

Guadeloupe, radiographie d’un mouvement social

Outre-mer — Analyse

En Martinique, les discussions sur d'éventuelles hausses de salaires achoppent toujours. En Guadeloupe, les négociations s'enlisent entre le LKP, le collectif qui a lancé la mobilisation, et le patronat. Le Medef s'oppose toujours à la hausse des salaires de 200 euros réclamée par le LKP. Depuis le mois de décembre, le LKP a installé le rapport de forces tout en restant, pour le moment du moins, un mouvement populaire. Retour sur un mouvement hétéréoclite, inédit par son ampleur mais qui s'inscrit dans la tradition violente des rapports sociaux d'une Guadeloupe encore traumatisée par la colonisation.

Antilles: des collectifs unis retournent à la table des négociations

Outre-mer — Reportage

Alors que s'ouvrent à nouveau les négociations en Martinique et Guadeloupe sur la question de la revalorisation des plus bas salaires, dimanche à Fort-de-France, il a semblé que le conflit, s'il entre dans une phase délicate, n'en était pas essoufflé pour autant. Reportage lors du meeting des deux collectifs antillais auquel était invité Olivier Besancenot.

Outre-mer: Sarkozy «n'a pas pris la mesure de ce qui se passe en profondeur»

Outre-mer — Entretien

Les négociations en Guadeloupe devraient reprendre ce vendredi à 20h, heure de Paris. Déjà, en Martinique, le collectif du 5 février regrette que les propositions du président de la République «renvoient tout le monde aux négociations sans pression réelle de l'Etat». Entretien avec l'un de ses porte-parole, Philippe Pierre-Charles, qui explique comment la Martinique a pu négocier une baisse des prix avec la grande distribution tandis que la Guadeloupe s'enfonçait dans le bras de fer.

Guadeloupe : la compagne du syndicaliste tué témoigne

Outre-mer

Le collectif syndical guadeloupéen LKP ne croit pas à la version du premier ministre selon laquelle la mort de Jacques Bino, tué par balle en Guadeloupe, mercredi, est un «crime commis par des délinquants». Marie-Antoinette Datil, compagne du syndicaliste jointe par Mediapart, revient sur les événements.

A la Martinique, au rythme des restrictions

Outre-mer

Entièrement bloquée depuis presque quinze jours, la Martinique vit au rythme des approvisionnements: cassoulet pour tous un jour, arrivage d'essence un autre. Mais la solidarité avec le mouvement de protestation ne faiblit pas malgré l'argent qui commence à se faire rare, le marché noir qui pointe et la situation désastreuse de nombre de petites entreprises. Un reportage de Nathalie Laulé, à Fort-de-France

Le témoignage accablant d’un Guadeloupéen tabassé par les gendarmes

Outre-mer — Note de veille

Les violences qui ont touché la Guadeloupe, dans la nuit du mardi à mercredi, ont fait un mort, le premier en plus de quatre semaines de conflit, tandis que les affrontements de rue ont fait plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre. La victime, Jacques Bino, syndicaliste, membre du collectif contre l'exploitation (LKP), a été atteinte par une balle tirée «depuis un barrage tenu par des jeunes» dans une cité sensible de Pointe-à-Pitre, selon la préfecture de Guadeloupe. Mediapart publie la lettre ouverte d'Alex Lollia dans laquelle ce professeur de philosophie, membre de LKP, raconte son agression, lundi 16 février, par les gendarmes mobiles, qui ont, selon lui, tenu des propos racistes alors qu'ils le tabassaient.

Olivier Besancenot part aux Antilles, et pas que pour voir

Outre-mer

L'UMP croit voir la main de l'extrême gauche dans le durcissement du conflit aux Antilles. Après une manifestation de soutien à Paris, lundi, le porte-parle du NPA part en Martinique et en Guadeloupe. Les vieux réseaux de la LCR mobilisent leurs contacts chez les syndicalistes et divers groupes politiques. «La grève en Guadeloupe montre la voie de ce qui pourrait se passer en France», assure Olivier Besancenot.

Révolte aux Antilles : le PS hésite et se divise

Outre-mer

Le PS hésite à prendre parti dans le conflit qui bouleverse les Antilles. Coincé entre le souhait de soutenir et la volonté de se démarquer d'un mouvement radicalisé, le PS a envoyé une délégation d'élus en Martinique, Guadeloupe et Réunion. L'ancien ministre socialiste et guadeloupéen, Roger Bambuck, ne comprend pas cette hésitation, attendant «autre chose du PS qu'il apparaisse comme un supplétif de Sarkozy».

Antilles : la révolte sociale s’étend à la Réunion

Outre-mer — Note de veille

La grève contre la vie chère se poursuivait vendredi aux Antilles, la tension gagnant la Réunion, tandis qu'à l'Elysée, Nicolas Sarkozy temporise. En Guadeloupe, paralysée depuis bientôt un mois, la grève se durcit en gagnant l'aéroport, et le collectif syndical LKP à l'origine du mouvement qui a rassemblé, samedi, des milliers de manifestants demande que l'Etat signe le pré-accord élaboré il y a une semaine avec le patronat. En Martinique, le collectif a quitté les négociations samedi. Et à la Réunion, un collectif syndical et associatif, avec des revendications similaires, a appelé à une grève générale avec manifestation le 5 mars.

En Martinique, derrière le conflit social, le conflit racial

Outre-mer

En Martinique, le «collectif du 5 février» a quitté les négociations en l'absence d'une réponse des représentants de la grande distribution sur la baisse de prix des produits de première nécessité. Comme en Guadeloupe, les manifestations contre la vie chère paralysent l'île depuis des semaines. Mais parce que l'histoire n'est pas la même, la Martinique craint de surcroît une révolte contre les békés, ces descendants des colons blancs. Les vigiles s'installent devant les riches villas, les gendarmes arrivent en renfort, et toutes les communautés en appellent au sens des responsabilités de chacun. Un reportage de Nathalie Laulé, à Fort-de-France

Antilles : Domota accuse Jégo de mentir, Mediapart le prouve

Outre-mer — Entretien

L'Elysée a finalement refusé d'honorer la promesse du secrétaire d’Etat à l’outre-mer, Yves Jégo, d'augmenter de 200 euros les bas salaires en Guadeloupe sur les fonds de l'Etat, mais le leader syndical guadeloupéen Elie Domota fait du respect de ce pré-accord le préalable à la fin à la grève générale commencée le 20 janvier en Guadeloupe, le 5 février en Martinique et prévue pour le 5 mars à la Réunion.