Outre-mer

Révolte aux Antilles : le PS hésite et se divise

Le PS hésite à prendre parti dans le conflit qui bouleverse les Antilles. Coincé entre le souhait de soutenir et la volonté de se démarquer d'un mouvement radicalisé, le PS a envoyé une délégation d'élus en Martinique, Guadeloupe et Réunion. L'ancien ministre socialiste et guadeloupéen, Roger Bambuck, ne comprend pas cette hésitation, attendant «autre chose du PS qu'il apparaisse comme un supplétif de Sarkozy».

Stéphane Alliès

Le parti socialiste se félicitait d'avoir retrouvé sa place dans les manifestations. Avec la mobilisation dans les Antilles, il a remisé ses ambitions. Vendredi, dans une interview au Parisien, Martine Aubry est sortie de son mutisme sur le sujet: «Je crains effectivement que le sentiment de ras-le-bol des Guadeloupéens et des Martiniquais ne se diffuse ici. Notamment parce que le président de la République reste sourd aux attentes des Français. C’est ce décalage qui me fait craindre une propagation des événements qui agitent les Antilles. Il faut tout faire pour que cela n’arrive pas.»

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