Outre-mer Reportage

À Mayotte, un an après le cyclone Chido, l’école continue de s’effondrer

L’État promettait une « reprise rapide » de la scolarité. Mais entre bâtiments détruits, salaires impayés et manque d’eau potable dans les établissements, la rentrée post-cyclone a viré au cauchemar dans le département.

Mathilde Hangard

Le 18 août 2025, en visite sur l’île, Élisabeth Borne, alors ministre de l’éducation nationale, tentait de convaincre : « La rentrée va se passer dans de bonnes conditions, dans les mêmes conditions qu’avant le cyclone. » Mais plus de dix mois après le cyclone Chido, l’école publique peine à se relever à Mayotte. Certains établissements restent détruits, d’autres attendent des travaux, et ceux qui ont rouvert accueillent trop d’élèves, contraint·es à des cours par rotations. Sur le terrain, les enseignant·es s’épuisent et une génération entière risque de glisser vers le décrochage.

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