De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Reportage

« Si on ne se bat pas aujourd’hui, on est appelés à disparaître » : en Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes tentent de remobiliser

Alors que la nouvelle ministre des outre-mer, Naïma Moutchou, est attendue la semaine prochaine dans l’archipel, le FLNKS a organisé, vendredi 31 octobre, une mobilisation contre le « passage en force » de l’État sur le report des élections provinciales et l’accord de Bougival.

Jeanne Sterni

Nouméa (Nouvelle-Calédonie).– « La mobilisation va monter en puissance s’il le faut, comme c’est toujours le cas. » Face à la foule clairsemée réunie à Nouméa, vendredi 31 octobre, devant le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, Hervé Tein-Taouva, commissaire général du parti indépendantiste l’Union calédonienne (UC), veut croire en la capacité du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) à remobiliser, plus d’un an après les révoltes du 13-Mai.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter