Dans un rapport rendu public mercredi 5 novembre, l’ONG analyse les effets de nos politiques migratoires et revient notamment sur la condition des travailleuses et travailleurs vivant en France. Elle dresse une liste de recommandations à l’attention des autorités.
Le vote du texte proposé par le Rassemblement national montre une déconnexion totale avec la réalité. Tout est fait pour laisser croire que les immigrés algériens bénéficieraient de facilités, quand ils rencontrent au contraire de nombreuses difficultés, comme les autres étrangers en France.
Expulsées des États-Unis, parties volontairement ou ne pouvant plus y rentrer, de nombreuses personnes regardent désormais vers le sud des Amériques, pour un nouveau départ. Beaucoup se croisent au Mexique, où une politique d’accueil a été mise en place.
Âgé de 31 ans, il a quitté l’enclave palestinienne en 2018 pour rejoindre son frère basé en France. Mais depuis, il n’a pu obtenir ni l’asile ni un droit au séjour. Pire, il est menacé d’expulsion malgré le contexte de la guerre génocidaire menée par Israël.
Isolement, exode rural et fermeture de services publics : au nord de Madrid, dans une région parfois surnommée la « Laponie espagnole », plusieurs villages étaient voués à disparaître. L’arrivée et l’installation de personnes migrantes ont tout changé.
En octobre 2024 avait lieu l’un des pires naufrages impliquant des exilés dans la Manche. Malgré la création d’une cellule d’identification, neuf corps retrouvés sur le littoral n’ont toujours pas été formellement identifiés. En Syrie, Mediapart a rencontré l’une des familles sans nouvelles de leur proche.
Reda M. a vécu au 65 rue d’Aubagne, à Marseille, jusqu’au jour de novembre 2018 où l’immeuble s’est effondré sur huit de ses habitants. Reconnu victime lors du récent procès, ce sans-papiers tunisien se trouve actuellement enfermé en vue de son expulsion, après un banal contrôle d’identité.
Une initiative citoyenne a fait émerger une proposition de loi pour régulariser les sans-papiers. Elle est aujourd’hui à l’arrêt mais le gouvernement socialiste assume, malgré tout, une ouverture à l’immigration qui contraste avec les choix des autres États européens.
Une décennie après l’arrivée massive d’exilés sur son territoire, le gouvernement grec s’enferre dans une logique punitive où le contrôle, l’isolement et l’enfermement constituent la principale réponse aux flux migratoires.
Depuis l’arrivée importante d’exilés en 2015, de nombreuses initiatives, à l’échelle européenne ou nationale, sont venues entraver le parcours des personnes aspirant à rejoindre l’UE. En dix ans, tout a été mis en place pour les empêcher d’arriver jusqu’à nous.
À l’initiative des Gilets noirs pour les travailleurs sans papiers d’un ancien chantier des JO, puis de la Cimade, des actions « coup-de-poing » ont été organisées au niveau de la préfecture de police de Paris, mais aussi à Marseille, Lyon, Clermont-Ferrand, Pau ou Lille, pour tenter de faire bouger les lignes.
Seize associations d’aide aux étrangers et de défense des droits humains se tournent vers la plus haute juridiction administrative de France pour demander l’annulation, sinon la suspension, du décret d’application de l’accord passé entre la France et le Royaume-Uni.
Dans le dernier centre francilien dédié aux réfugiés ukrainiens, les conditions d’accueil se dégradent de mois en mois. Trois ans après les promesses d’un accueil inconditionnel, l’État français se retire peu à peu et laisse les associations et la diaspora pallier ses carences.
Les images d’un homme narguant et semant la police de l’immigration dans la ville de Chicago font le tour du monde. Elles surviennent peu après une campagne nauséabonde comparant les immigrés aux Pokémon, et font un bien fou.
De plus en plus de mineurs prennent le risque de rejoindre seuls le continent européen au péril de leur vie. Un phénomène directement lié aux inégalités sociales et qui repose parfois sur un projet familial.
Malgré l’accord conclu entre le Royaume-Uni et la France, qui permet aux Britanniques de renvoyer aux Français les exilés arrivés illégalement en « small boat », les femmes et les hommes rencontrés dans le Nord ne renoncent pas à leur projet de migration.