Europe Reportage

En Grèce, la politique migratoire se fait toujours plus sécuritaire et xénophobe

Une décennie après l’arrivée massive d’exilés sur son territoire, le gouvernement grec s’enferre dans une logique punitive où le contrôle, l’isolement et l’enfermement constituent la principale réponse aux flux migratoires. 

Basile Dekonink

Au cœur d’Athènes, dans le quartier contestataire d’Exárcheia, l’entrée du numéro 26 de la rue Notara obéit à des règles strictes. On n’ouvre qu’à celles et ceux que l’on connaît. On ne laisse jamais la porte entrouverte. Seul·es les résident·es de longue date ont une clé, et un système de barricade prévient les intrusions. Dix ans d’existence ont appris la prudence dans ce squat anarchiste pour exilé·es.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter