Procédures interminables, manque de coordination entre les services de police, absence de partage d’informations avec les proches : l’identification des corps d’exilés anonymes retrouvés sur les côtes de la Manche reste très laborieuse. Et repose essentiellement sur le travail des associations.
Après des années de traitement en France, l’administration considère désormais que Karim Kafouni peut être soigné dans son pays, malgré les avis contraires des médecins. Elle lui a donc adressé une OQTF. En quatre ans, le nombre de titres de séjour pour raisons de santé a chuté.
Une proposition de loi votée par le Sénat en mai 2025 vise à évincer les associations des centres de rétention administrative. À Lyon, Forum réfugiés s’inquiète de cette décision qui compliquerait l’accès au droit pour les retenus et rendrait encore plus opaques les conditions de vie derrière les murs.
En mars 2024, un canot pneumatique transportant environ 80 personnes a dérivé pendant près d’une semaine en Méditerranée centrale. Bien que repéré à plusieurs reprises, personne ne lui a prêté assistance. Seules 24 personnes ont survécu. Mediapart retrace son parcours.
L’exilé mauritanien, qui travaille dans trois fermes de la Creuse, a obtenu un document provisoire mardi 20 mai, en attendant que son titre de séjour soit prêt. Le jeune homme se dit soulagé et heureux d’avoir remporté cette bataille administrative.
Emmanuel Macron a appelé les parlementaires à inscrire « rapidement » la proposition de loi autorisant les maires à refuser de célébrer un mariage lorsque l’une des deux personnes est en situation irrégulière. Un soutien direct à Robert Ménard, dans l’attente du procès qui oppose le maire à un couple habitant Béziers.
À Loudéac, le bureau de vote installé pour l’élection présidentielle roumaine s’est positionné à plus de 80 % en faveur du candidat d’extrême droite George Simion au premier tour. Reportage dans la région du Mené en Bretagne, où les 1 600 ressortissants roumains se mobilisent pour le second tour.
Une proposition de loi, portée par Les Républicains et approuvée en commission des lois, a été adoptée lundi. Elle vise les structures qui accompagnent dans leurs démarches les personnes étrangères enfermées en vue de leur expulsion et compte les remplacer par un service de l’État.
Donald Trump a mis fin au programme de protection temporaire de plus de 500 000 migrants en provenance d’Amérique latine et notamment de Haïti. Même si la justice états-unienne a suspendu son application, des Haïtiens cherchent à fuir vers le voisin du nord. Mais les restrictions sont nombreuses.
Le ministre de l’intérieur a présenté un nouveau texte, lundi 5 mai au matin, à la préfecture du Val-de-Marne, à Créteil. Sous couvert de fermeté, il a vanté des mesures visant à promouvoir l’« assimilation », mais celles-ci n’ont en réalité rien de nouveau.
Dans une décision rendue le 22 avril, le tribunal administratif de Limoges annule l’assignation à résidence dont faisait l’objet cet exilé mauritanien qui vit en France depuis 2021 et invite la préfète de la Creuse, qui souhaitait l’éloigner du territoire, à revoir sa copie.
Selon les informations de Mediapart, des agents imposent aux usagers en situation irrégulière, en dehors de tout cadre légal, une liste de questions de culture générale ou relatives à leur vie personnelle. Plusieurs témoins parlent de pratiques « déloyales », la préfecture assume.
Une cinquantaine de rescapés de l’enclave palestinienne ont pu être évacués, en lien avec les autorités françaises, pour rejoindre leurs familles réfugiées en France. Ils sont arrivés vendredi 18 avril dans la plus grande discrétion. Mediapart a assisté aux retrouvailles.
Une ONG canadienne reproche à la multinationale Newrest d’avoir recruté et exploité des migrants sans permis de travail sur ses sites de restauration aérienne de Montréal. L’entreprise dément et blâme son sous-traitant, qu’elle a attaqué en justice.
Cet exilé mauritanien travaille dans trois fermes et permet de nourrir de nombreux habitants, participant au « dynamisme » de tout un territoire. Mais depuis le 3 avril, il est assigné à résidence et menacé d’expulsion. Ses soutiens invitent les autorités à le régulariser.
La mesure, décidée par le gouvernement de coalition entre conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux, devrait entrer en vigueur à la mi-mai. Plusieurs experts doutent de sa conformité avec le droit européen.