Selon les informations de Mediapart, les trois hommes concernés n’ont jamais été informés de leurs droits, faute d’interprète disponible. C’est le parquet de Bayonne qui a finalement ordonné leur libération, jugeant que le délai était « excessif ». Une enquête administrative a été ouverte.
Dans les années 1960, une partie des familles juives arrivées à Marseille s’installe dans les quartiers du nord de la ville. Aujourd’hui, la synagogue Ohel-Yaacov cultive un ancrage fort pour continuer d’exister, malgré une communauté moins importante et les inquiétudes liées à la montée de l’antisémitisme.
Longtemps très impliquées dans la lutte contre l’extrême droite à l’échelle de la ville, les institutions juives marseillaises semblent avoir changé de position. Et les stratégies de séduction du Rassemblement national finissent par payer.
En rentrant de congé, Zahra a été arrêtée à Roissy et privée de liberté durant six jours. Elle bénéficiait pourtant d’un récépissé lui octroyant un droit au séjour, mais était aussi ciblée sans le savoir par une obligation de quitter le territoire. Son avocat dénonce une « faute administrative ».
Après les indépendances au Maghreb, une importante diaspora juive a transité par Marseille, ou y a posé ses valises. Pour certains membres des générations qui ont suivi, la ville sert désormais de lieu où explorer sans tabou ses origines.
Le gouvernement a justifié cette décision par la hausse des arrivées de personnes migrantes venant d’Afrique du Nord, et de la Libye en particulier. L’Union européenne a réagi mollement, annonçant qu’elle examinerait les modalités d’application de cette décision.
Au milieu du XXe siècle, dans le sillage des décolonisations, la très grande majorité des plus de 500 000 juifs du Maghreb quittent l’Afrique du Nord. Une partie passe par Marseille et y reste. La ville accueille depuis l’une des principales communautés juives d’Europe. Premier volet de notre série : l’arrivée.
Une décision rendue ce vendredi 11 juillet par la Cour nationale du droit d’asile reconnaît que les demandeurs d’asile palestiniens venus de la bande de Gaza sont persécutés en raison de leur nationalité, et peuvent donc bénéficier d’une seule et même protection.
À l’issue de sa visite d’État à Londres, Emmanuel Macron a annoncé un accord sur le volet migratoire, et notamment l’application du principe du « un pour un », permettant l’échange de personnes migrantes entre les deux pays. Celui-ci pourrait débuter dans les prochaines semaines.
La vidéo de la BBC montrant la lacération d’un « small boat » par des policiers français relance le sujet de l’arraisonnement des bateaux dans la Manche, alors que les négociations sur la route migratoire sont au menu du sommet franco-britannique qui débute mardi.
Retenu dans un centre de rétention administrative de Haute-Garonne depuis plus de soixante jours, Joes craint d’être expulsé vers la République démocratique du Congo, où il pourrait ne pas avoir accès à un traitement antirétroviral. Son maintien en rétention doit être examiné lundi 7 juillet devant la cour administrative d'appel.
L’initiative vise à ouvrir le débat sur les questions sécuritaires qui infusent désormais dans le traitement des demandes d’asile en France. Plusieurs officiers de protection avaient confié leur malaise à Mediapart, au point pour certains de vouloir quitter le navire.
Un ancien aéroport de Floride, situé en pleins marécages, est transformé en centre de rétention pour y enfermer les étrangers à expulser, avec l’argument que personne ne pourrait s’en échapper au risque d’être dévoré. Tout est fait pour déshumaniser les personnes migrantes.
Bruno Retailleau a ordonné la suppression de 6 500 places d’hébergement pour les demandeurs d’asile. En Haute-Loire, la mesure doit se traduire par la fermeture en juillet du Cada de Saint-Beauzire. La société civile brivadoise, attachée aux valeurs d’accueil et de solidarité, se mobilise.
Alors que le jeune homme vivait à Mayotte depuis 2015 et que son titre de séjour était prêt en préfecture sans qu’il le sache, il a été renvoyé aux Comores après un contrôle d’identité. « Ils font ce qu’ils veulent, ici », dénonce celui à qui la justice a donné raison.
Le ministre de l’intérieur a annoncé un renfort de police au niveau des gares, des trains et des bus les 18 et 19 juin. Une façon d’exister sur le plan médiatique et politique, quitte à stigmatiser toujours plus les personnes étrangères ou perçues comme telles.