Une initiative citoyenne a fait émerger une proposition de loi pour régulariser les sans-papiers. Elle est aujourd’hui à l’arrêt mais le gouvernement socialiste assume, malgré tout, une ouverture à l’immigration qui contraste avec les choix des autres États européens.
Une décennie après l’arrivée massive d’exilés sur son territoire, le gouvernement grec s’enferre dans une logique punitive où le contrôle, l’isolement et l’enfermement constituent la principale réponse aux flux migratoires.
Depuis l’arrivée importante d’exilés en 2015, de nombreuses initiatives, à l’échelle européenne ou nationale, sont venues entraver le parcours des personnes aspirant à rejoindre l’UE. En dix ans, tout a été mis en place pour les empêcher d’arriver jusqu’à nous.
À l’initiative des Gilets noirs pour les travailleurs sans papiers d’un ancien chantier des JO, puis de la Cimade, des actions « coup-de-poing » ont été organisées au niveau de la préfecture de police de Paris, mais aussi à Marseille, Lyon, Clermont-Ferrand, Pau ou Lille, pour tenter de faire bouger les lignes.
Seize associations d’aide aux étrangers et de défense des droits humains se tournent vers la plus haute juridiction administrative de France pour demander l’annulation, sinon la suspension, du décret d’application de l’accord passé entre la France et le Royaume-Uni.
Dans le dernier centre francilien dédié aux réfugiés ukrainiens, les conditions d’accueil se dégradent de mois en mois. Trois ans après les promesses d’un accueil inconditionnel, l’État français se retire peu à peu et laisse les associations et la diaspora pallier ses carences.
Les images d’un homme narguant et semant la police de l’immigration dans la ville de Chicago font le tour du monde. Elles surviennent peu après une campagne nauséabonde comparant les immigrés aux Pokémon, et font un bien fou.
De plus en plus de mineurs prennent le risque de rejoindre seuls le continent européen au péril de leur vie. Un phénomène directement lié aux inégalités sociales et qui repose parfois sur un projet familial.
Malgré l’accord conclu entre le Royaume-Uni et la France, qui permet aux Britanniques de renvoyer aux Français les exilés arrivés illégalement en « small boat », les femmes et les hommes rencontrés dans le Nord ne renoncent pas à leur projet de migration.
Entré en vigueur le 6 août, l’accord de renvoi réciproque de personnes en exil aurait dû être effectif cette semaine, selon les autorités françaises. Mais selon nos informations, trois vols ont déjà été annulés ces derniers jours, démontrant les limites du dispositif.
Les associations se mobilisent, lundi 8 septembre, contre la dématérialisation de l’apprentissage du français pour les personnes souhaitant s’établir en France, décidée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Trois, dont La Cimade, ont saisi la justice.
L’attaque, survenue le 24 août dans les eaux internationales alors que les équipes humanitaires s’apprêtaient à porter secours à des exilés, n’a pas suscité de réaction de la Commission européenne. L’ONG appelle l’Union européenne à cesser de financer la Libye.
Une juge a suspendu vendredi 29 août la politique d’expulsions rapides, sans décision de justice, des personnes étrangères interpellées sur le territoire états-unien. Le gouvernement, qui veut expulser un million d’étrangers par an, fait appel.
Mardi 26 août, le leader d’extrême droite a présenté un plan qui dynamiterait l’État de droit britannique pour expulser 600 000 personnes en cinq ans. La droite conservatrice se plaint d’être plagiée, tandis que le premier ministre travailliste vante son propre bilan.
Imed Abou Khoudir et son frère, tous deux citoyens français, ont tenté de rapatrier leur mère palestinienne en France – en vain. Ils attendent une faveur de l’État français pour sauver leur frère, leur sœur et leurs familles toujours prisonniers de l’enfer gazaoui.
Mardi 12 août, des familles sans abri installées devant l’hôtel de ville de Paris ont été évacuées. Sur place, elles ont fait l’objet de plusieurs agressions. Une enquête pour violences en réunion a même été ouverte à l’encontre d’un homme qui a uriné sur une mère et ses filles.