Donald Trump a mis fin au programme de protection temporaire de plus de 500 000 migrants en provenance d’Amérique latine et notamment de Haïti. Même si la justice états-unienne a suspendu son application, des Haïtiens cherchent à fuir vers le voisin du nord. Mais les restrictions sont nombreuses.
Le ministre de l’intérieur a présenté un nouveau texte, lundi 5 mai au matin, à la préfecture du Val-de-Marne, à Créteil. Sous couvert de fermeté, il a vanté des mesures visant à promouvoir l’« assimilation », mais celles-ci n’ont en réalité rien de nouveau.
Dans une décision rendue le 22 avril, le tribunal administratif de Limoges annule l’assignation à résidence dont faisait l’objet cet exilé mauritanien qui vit en France depuis 2021 et invite la préfète de la Creuse, qui souhaitait l’éloigner du territoire, à revoir sa copie.
Selon les informations de Mediapart, des agents imposent aux usagers en situation irrégulière, en dehors de tout cadre légal, une liste de questions de culture générale ou relatives à leur vie personnelle. Plusieurs témoins parlent de pratiques « déloyales », la préfecture assume.
Une cinquantaine de rescapés de l’enclave palestinienne ont pu être évacués, en lien avec les autorités françaises, pour rejoindre leurs familles réfugiées en France. Ils sont arrivés vendredi 18 avril dans la plus grande discrétion. Mediapart a assisté aux retrouvailles.
Une ONG canadienne reproche à la multinationale Newrest d’avoir recruté et exploité des migrants sans permis de travail sur ses sites de restauration aérienne de Montréal. L’entreprise dément et blâme son sous-traitant, qu’elle a attaqué en justice.
Cet exilé mauritanien travaille dans trois fermes et permet de nourrir de nombreux habitants, participant au « dynamisme » de tout un territoire. Mais depuis le 3 avril, il est assigné à résidence et menacé d’expulsion. Ses soutiens invitent les autorités à le régulariser.
La mesure, décidée par le gouvernement de coalition entre conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux, devrait entrer en vigueur à la mi-mai. Plusieurs experts doutent de sa conformité avec le droit européen.
Adressées aux préfets le 23 janvier, de nouvelles consignes imposent des critères très contraignants aux personnes qui espèrent obtenir un droit au séjour en France. L’étau se resserre contre les immigrés, dans un contexte politique de plus en plus hostile.
Depuis des années, dans les grandes villes, ils participent à construire l’Algérie moderne. Souvent exploités, ils vivent et travaillent dans des conditions précaires, en attendant de poursuivre leur parcours migratoire vers l’Europe.
Fuyant l’Ukraine, un million de personnes, peut-être deux, se sont installées en Pologne depuis l’invasion de leur pays par la Russie. Composée d’une majorité de femmes et d’enfants, cette nouvelle population s’est intégrée. Mais des signes d’hostilité apparaissent.
Depuis l’investiture du président des États-Unis, des avions militaires ont rapatrié brutalement en Inde des migrants en situation irrégulière. Mediapart a rencontré ces déboutés du « rêve américain », accueillis avec peu d’égards par le premier ministre Narendra Modi.
La France a menacé de restreindre les visas pour les ressortissants algériens si leur pays ne coopère pas davantage en matière d’immigration. Mais dans les faits, les Algériens ont déjà le plus grand mal à l’obtenir, au point de parfois renoncer à le demander. Ils et elles racontent.
Un dispositif policier important est venu déloger mardi matin les 450 jeunes exilés qui occupaient la Gaîté-Lyrique depuis plus de trois mois. La préfecture les dirige vers des dispositifs hors de Paris, ce que la plupart refusent. Ils retournent donc à la rue.
Cette nouvelle enquête sur scène de notre partenaire Mediavivant explore le parcours d’exilés accusés à tort d’être des « passeurs » face à la justice.
Plusieurs centaines de jeunes exilés occupent depuis près de 80 jours la Gaîté-Lyrique, à Paris. Le 26 février, la direction de l’établissement culturel a décidé de rendre les clés face à une situation « explosive ». La mairie de Paris a annoncé samedi qu’elle prenait le relais.