Celui qui a tourné dans « L’Histoire de Souleymane » alors qu’il était encore sans papiers a été consacré lors de la soirée des Césars, le 28 février. En octobre, il confiait ses difficultés et ses « rêves » à Mediapart. Le film de Boris Lojkine a récolté quatre récompenses.
Le gouvernement a affirmé qu’une nouvelle loi serait nécessaire et pourrait être examinée dès 2025, soit un an seulement après la loi Darmanin. À chaque fois, le même schéma : les migrations sont instrumentalisées à des fins politiciennes, broyant des vies au passage.
Un zodiac transportant une vingtaine d’exilés a été volontairement percuté par un bateau de plaisance fin septembre, à Grand-Fort-Philippe, dans le Nord. Les forces de l’ordre, présentes lors des faits, sont accusées d’inaction, dans un contexte de fortes tensions à la frontière franco-britannique.
Le ministre de l’intérieur souhaite doubler la durée d’enfermement des étrangers en situation irrégulière dans les centres de rétention administrative. Sa position est pourtant démentie par la réalité : la durée de rétention n’a pas d’impact sur le taux d’éloignement.
Le Guinéen avait escaladé la façade d’un immeuble à mains nues pour stopper les flammes lors d’un incendie à Rennes. N’ayant jamais été régularisé, il est aujourd’hui enfermé en centre de rétention en région parisienne et risque d’être renvoyé dans son pays.
La ministre de l’intérieur sociale-démocrate a annoncé lundi 9 septembre rétablir les contrôles aux frontières. Un sommet s’est tenu mardi pour discuter d’éventuelles mesures supplémentaires en matière migratoire, en présence des conservateurs de la CDU-CSU.
Mardi 3 septembre, douze exilés sont décédés lors du naufrage d’une embarcation au large du cap Gris-Nez, dans le Pas-de-Calais. Le drame de trop pour certains habitants. De leur côté, les associations d’aide aux migrants réaffirment la nécessité d’un changement de paradigme à la frontière franco-britannique.
Elle avait rejoint son frère, un Franco-Palestinien habitant à Aix-en-Provence, pour l’accompagner dans ses soins au quotidien. Mais sa demande de titre de séjour a été rejetée et doublée d’une OQTF. Une décision confirmée par la justice. Contactée, la préfecture indique que l’OQTF ne sera pas « mise à exécution ».
Mardi 6 août, des familles et des jeunes mineurs isolés ont rejoint un campement installé par le DAL à Paris depuis deux mois. À la tombée de la nuit, les forces de l’ordre ont saisi les tentes et dispersé les familles, sans solution pour la nuit, avant de proposer 130 places de mise à l'abri le lendemain après-midi.
Depuis plusieurs jours, dans plusieurs villes britanniques, l’extrême droite s’en prend aux populations étrangères, réfugiées ou musulmanes. À l’origine : une fausse rumeur ciblant un demandeur d’asile, catégorie qui n’a cessé d’être criminalisée ces dernières années.
Les autorités assument avoir renforcé les contrôles policiers pendant les JOP. Les femmes en situation de prostitution forcée et les associations qui les accompagnent dénoncent une répression accrue ces derniers mois et leur éviction de l’espace public.
Alors que la présence policière massive lors des Jeux dissuade les personnes en situation irrégulière de se déplacer, Médecins du monde a mis en place une maraude sanitaire pour toucher les habitants des campements non démantelés avant la compétition.
Tout au long de l’année, ils tentent de vendre des souvenirs aux passants qui arpentent les abords du lieu le plus touristique de Paris. En amont des Jeux olympiques, ils décrivent un stress permanent face à une présence policière élevée qui tente de les chasser.
Sadeqi, Sumaya, Farraz, Razzia et Kowsar ont fui l’Afghanistan à l’arrivée au pouvoir des talibans en août 2021. Après un long périple à travers trois continents, ces familles ont installé leurs tentes dans le camp de Krimmeri à la Meinau, faute de mieux.
L’homme espérait obtenir l’asile en France. Il a été placé dans un avion le 25 juillet pour être renvoyé dans son pays d’origine, où il affirme être recherché. Le ministère de l’intérieur et la préfecture de police de Paris estiment qu’il représentait une « menace grave pour l’ordre public ».
Une loi en ce sens a été votée le 12 juillet pour répondre aux arrivées de personnes migrantes par la frontière polono-bélarusse, où un mur de barbelés avait commencé à être érigé en 2022 pour être achevé en 2023, et court sur une centaine de kilomètres.