Migrations Reportage

Au Pays basque, le retour du délit de solidarité mobilise contre lui

Environ 2 500 personnes ont manifesté dimanche entre Irun (Espagne) et Hendaye (France), à deux jours du procès de sept militants accusés d’avoir aidé trente-six personnes migrantes à pénétrer en France. Depuis 2021, neuf personnes sont mortes en tentant de passer la frontière au Pays basque.

Pierre Isnard-Dupuy et Clair Rivière

Irun, Hendaye (Pays basque).– En espagnol, la foule scande « Ninguna persona es ilegal » (« Personne n’est illégal »). En basque, « Inor ez da ilegala ». Devant les policiers en tenue antiémeute barricadant le poste de la police aux frontières d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), le slogan résonne dans les deux langues. Le cortège, familial, avance sereinement. Les forces de l’ordre restent impassibles tandis qu’un jeune Marocain exhibe vers elles une pancarte qui revendique en français : « Liberté, égalité, papiers ».

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