Deux associations accusent celui qui est aujourd’hui numéro 3 de la liste RN pour les élections européennes d’avoir tu, voire d’avoir contribué à des refoulements illégaux de migrants aux portes de l’Europe lorsqu’il dirigeait l’agence européenne chargée de la surveillance des frontières.
Londres a adopté dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 avril une loi controversée qui lui permet de déporter au Rwanda des demandeurs et demandeuses d’asile arrivés sur son territoire. Un texte que Kigali attendait depuis des mois, fort de son expérience avec la Libye.
Le dessinateur Hippolyte nous embarque à bord de l’« Ocean Viking », pour raconter ces femmes et ces hommes qui tentent la traversée vers l’Italie, mais aussi celles et ceux qui leur portent secours, et sauvent ainsi l’honneur des États européens. Mediapart publie quelques pages de l'ouvrage.
La proposition de loi référendaire Les Républicains, visant à conditionner certaines prestations sociales aux étrangers en situation régulière, a été jugée non conforme par le Conseil constitutionnel. Une décision « importante » pour la chercheuse en droit Lola Isidro.
Moustapha, un Guinéen souffrant de troubles psychiatriques, a été arrêté par la police après un signalement de l’établissement lyonnais Saint-Jean-de-Dieu. Proches et soutiens y voient une forme de « délation » qui s’inscrit dans le contexte politique actuel.
Réfugiés d’Ukraine et de Palestine, naufrages dans la Manche, la Méditerranée transformée en cimetière... Nejma Brahim, journaliste à Mediapart, était l’invitée de l’émission « Abonnez-vous » lundi 8 avril pour parler de la crise de l’accueil.
Shaden et Ibrahim ont obtenu le statut de réfugiés le 3 avril. Ils avaient été contactés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides après la médiatisation de leur cas. La préfecture d’Ille-et-Vilaine ne peut plus les éloigner.
Des milliers de Gazaouis auraient rejoint l’Égypte grâce à une agence de voyages basée au Caire, aux mains d’un businessman qui réclame par personne au moins 5 000 dollars pour l’obtention d’une autorisation de sortie, avec la complaisance des autorités égyptiennes.
Le département normand a essayé d’introduire une différence de régime entre les étrangers en situation régulière ou irrégulière dans l’accès à l’hébergement d’urgence. Cette disposition, prévue par la loi immigration votée au Parlement, a pourtant été censurée par le Conseil constitutionnel.
Nour et Muhammad ont perdu leur fille Rola, 7 ans, alors qu’ils tentaient la traversée vers le Royaume-Uni le 3 mars dernier. Ils témoignent de leur histoire et de l’« injustice » qu’ils ont vécue, pour que le reste du monde sache ce que subissent les exilés en Europe.
Deux familles palestiniennes réfugiées en France ont accepté de nous raconter leurs trajectoires, minées par des déracinements. Le premier en 1948, lors de la « Nakba », puis au siècle suivant leur exil d’une Syrie en guerre. Et aujourd’hui, l’impression d’une « nouvelle Nakba ».
L’UE vient de signer un partenariat avec l’Égypte pour que celle-ci gère le contrôle de ses frontières, contre 200 millions d’euros. Une stratégie contre-productive, qui n’empêchera pas les migrants de fuir la guerre, les persécutions, la misère ou les dérèglements climatiques.
Le militant a été placé en garde à vue mercredi 20 mars, et deux compagnons d’Emmaüs-Roya en retenue administrative, après un contrôle routier. Tous trois ont été relâchés jeudi midi. La préfecture des Alpes-Maritimes assume, le ministère de l’intérieur garde le silence.
Les navires de plusieurs ONG sont actuellement en détention dans des ports italiens, empêchant le secours des personnes en détresse en mer. Depuis plusieurs mois, Rome amplifie les manœuvres pour compliquer le travail humanitaire sur cette route migratoire.
C’est un embarquement qui a tourné au drame, début mars dans le Nord, sous les yeux de policiers voulant empêcher un groupe d’exilés de prendre le départ. Le Syrien reste introuvable, mais les autorités ont conclu à l’absence de disparition. Ses proches veulent savoir.
La prise en charge des réfugiés ukrainiens montre que l’État n’a pas joué son rôle correctement, et ce alors que la France a très peu accueilli en comparaison avec d’autres pays européens. Au bout du compte, c’est grâce à la bonne volonté de citoyens bienveillants qu’un certain nombre de personnes ont été hébergées et accompagnées.