Migrations

Migrations : des associations contestent l’accord franco-britannique devant le Conseil d’État

Seize associations d’aide aux étrangers et de défense des droits humains se tournent vers la plus haute juridiction administrative de France pour demander l’annulation, sinon la suspension, du décret d’application de l’accord passé entre la France et le Royaume-Uni.

Nejma Brahim

Un « marchandage migratoire » et un « accord de la honte », dont le décret d’application, en France, est « entaché d’illégalité », estiment seize associations d’aide aux étrangers et étrangères et de défense des droits humains, dont la Ligue des droits de l’homme, l’Anafé, le Syndicat des avocats de France (Saf), le Groupe d’information et de soutien des immigré·es (Gisti) ou Utopia 56. Elles ont déposé, le 10 octobre, une requête auprès du Conseil d’État pour contester l’accord « un pour un », signé entre la France et le Royaume-Uni pour combattre l’immigration. « Les traversées de la Manche non autorisées et dangereuses n’ont pas diminué », commentent-elles dans un communiqué publié mardi 14 octobre.

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