Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Selon les informations de Mediapart, l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) émise par la préfecture du Calvados a été retirée et son dossier va pouvoir être réexaminé. L’homme avait été arrêté par la police le 9 juin dernier alors qu’il se trouvait dans une église pour prier, après le signalement d’un passant.
Ils sont une centaine à avoir gagné une procédure Daho (droit à l’hébergement opposable) en passant par la justice en 2019, faisant condamner la préfecture de Seine-Saint-Denis. Ils ont pourtant été expulsés de leur lieu de vie à Aubervilliers, le 25 juillet dernier, sans être relogés.
Les faits se sont déroulés à Caen, le 9 juin dernier. L’homme, qui vit en France avec sa femme et leur bébé depuis janvier 2020, travaille dans un restaurant en CDI depuis deux ans et bénéficie du soutien de son employeur. Mais jusqu’à présent, la préfecture reste « inflexible ».
Après un mois et demi de grève au sein de la rédaction, le premier numéro paru sous la direction de Geoffroy Lejeune, de 32 pages seulement, réunit tout le gratin de l’extrême droite, s’inscrivant dans le même combat idéologique que CNews.
Ils ont plaidé coupable, jeudi, d’avoir commis des actes de violence « horribles et traumatisants », selon les procureurs fédéraux. Les faits s’étaient déroulés à Braxton le 24 janvier, alors qu’ils s’étaient introduits dans le domicile des victimes sans mandat de perquisition en prétextant un faux trafic de drogue.
Dans un rapport publié le 3 août, Amnesty International et Human Rights Watch reviennent sur les circonstances troubles du drame survenu aux portes de l’Europe dans la nuit du 13 au 14 juin, qui a coûté la vie à au moins six cents personnes. Les associations réclament une enquête « efficace, indépendante et impartiale ».
La frontière tuniso-libyenne a emporté sa compagne, Matyla Dosso, et sa fille Marie, âgée de 6 ans. Aujourd’hui sain et sauf, Crépin Mbengue Nyimbilo, surnommé « Pato », raconte l’enfer vécu dans le désert, où des centaines de migrants subsahariens ont été abandonnés en juillet.
Il a traversé la frontière franco-italienne aux côtés de cette Nigériane qui a perdu la vie en mai 2018, près de Briançon, après s’être noyée alors qu’elle était poursuivie par les forces de l’ordre. Il pourrait être renvoyé au Cameroun à tout instant.
Matyla Dosso et sa fille Marie, âgée de six ans, ont été retrouvées sans vie dans le désert à la frontière entre la Tunisie et la Libye. Elles seraient mortes de soif après avoir été abandonnées, comme l’ont été de nombreux migrants subsahariens en ce mois de juillet.
De nombreuses familles souffrent de voir leur demande traîner pendant des années, au point qu’un collectif d’une centaine de personnes s’est créé. Deux rassemblements ont déjà été organisés devant la préfecture à Évry-Courcouronnes, afin d’interpeller les autorités.
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le jeune homme a été touché par un tir de LBD qui lui a causé un grave traumatisme crânien. Il dit aussi avoir été « tabassé », avec plus de 60 jours d’arrêt de travail à la clef. Quatre policiers ont été mis en examen vendredi, et l'un d'entre eux incarcéré.
C’est une première en Europe et c’est Cédric Herrou qui en est à l’initiative. La structure, où vivent aujourd’hui neuf personnes étrangères et trois enfants, approvisionne la vallée en produits locaux et bio et a permis d’apaiser les relations avec les habitants les plus réfractaires à la présence d’étrangers.