Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que le vaste projet de décasage et d’expulsions massives vers les Comores s’est accéléré ce lundi matin, parole au monde judiciaire de l’île, qui raconte ses craintes et dit combien il se sent « délaissé ».
Mardi 16 mai, le groupuscule d’extrême droite Les natifs est venu manifester devant un établissement du XVIe arrondissement de Paris où sont hébergés de jeunes étrangers. Mediapart est allé à la rencontre de ces exilés et des bénévoles qui les encadrent, qui déplorent un climat de « haine ».
Dans un discours particulièrement virulent, Kemal Kılıçdaroğlu a voulu convaincre ses électeurs par la mise en avant d’un prétendu « risque migratoire », expliquant que le nombre de personnes réfugiées augmenterait si le président sortant restait au pouvoir.
De Jacaranda à Dzoumogné, en passant par le centre hospitalier de Mayotte, des habitantes de l’île bloquent plusieurs points d’accès aux soins pour protester contre le bras de fer imposé par les Comores, qui refusent de reprendre leurs ressortissants expulsables dans le cadre de l’opération voulue par Gérald Darmanin.
Après des élus de Callac et Saint-Brevin-les-Pins, l’association Utopia56 dénonce un harcèlement croissant de l’extrême droite à son égard, alors qu’elle bataille pour faire reconnaître le droit à l’hébergement des plus vulnérables. Elle redoute « un effet domino » des violences et un passage à l’acte.
Menacé par l’extrême droite en raison de sa politique d’accueil des réfugiés, Yannick Morez a fini par démissionner mercredi. Il veut quitter la ville. En cause, notamment : l’inertie de l’exécutif et la responsabilité de Gérald Darmanin. Le ministre était alerté depuis des semaines.
Une trentaine d’habitants de Mayotte ont reçu une notification de la préfecture les informant que leur carte de séjour leur serait retirée. Ces derniers ont tous un point commun : avoir utilisé la domiciliation d’un seul et même homme, qui a voulu aider les personnes sans adresse vivant dans un bidonville.
Le jeune homme de 17 ans affirme ne pas avoir participé aux affrontements entre jeunes et police à Doujani, dans la banlieue sud de Mamoudzou, jeudi 27 avril. Il a reçu une balle dans le mollet et a depuis été placé sous contrôle judiciaire. Il s’exprime pour la première fois auprès de Mediapart.
Que s’est-il passé dans ce village situé au sud de Mamoudzou, où des groupes de jeunes ont affronté policiers et gendarmes durant trois jours, avant même que l’opération « Wuambushu » ne débute ? Selon nos informations, des habitants ont été gazés la veille de l’Aïd, déclenchant les hostilités qui ont suivi.
Elle était attendue par les uns, redoutée par les autres. En une semaine, l’opération « Wuambushu » a essuyé plusieurs revers et surtout attisé les tensions avec la population.
À Mayotte, un lieu de rétention de personnes en situation irrégulière a spécialement ouvert en prévision de l’opération anti-migrants « Wuambushu » lancée par le gouvernement. Mediapart a pu le visiter, mercredi 26 avril, en compagnie du député européen écologiste Damien Carême.
Des avocates bataillaient depuis plusieurs jours, aux côtés d’un collectif d’habitants, pour obtenir la suspension de l’opération prévue dans le quartier de Talus 2 à Majicavo Koropa, mardi 25 aux aurores. La justice leur a donné raison in extremis, la veille au soir, après une audience au tribunal judiciaire de Mamoudzou.