Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les déclarations du président Kaïs Saïed, fin février, ont alimenté un climat de racisme et de répression contre les migrants subsahariens. Si certains ont préféré rentrer dans leur pays d’origine, d’autres tentent la traversée de la Méditerranée, parfois au péril de leur vie.
Le gouvernement britannique a annoncé un projet de loi visant à refuser tout droit aux personnes arrivant dans le pays de manière irrégulière, y compris celui de demander une protection. Vendredi, l’immigration devrait être l’un des sujets discutés à l’Élysée, lors de la rencontre entre Emmanuel Macron et Rishi Sunak.
Santé, logement, sécurité, éducation, justice... Mediapart révèle un rapport rédigé en janvier 2022 par six ministères sur l’état de l’île-département. Son contenu est dévastateur pour l’État français. Il montre aussi que la seule approche sécuritaire proposée par Gérald Darmanin ne pourra suffire.
La cour administrative d’appel de Paris a annulé, vendredi 3 mars, une subvention allouée par la ville de Paris à l’ONG, dont le navire humanitaire, l’« Ocean Viking », porte secours aux exilés en Méditerranée centrale. Une décision qui vient s’ajouter à un contexte de criminalisation des ONG et des élus, porté notamment par l’extrême droite.
Susan*, dont le mari est réfugié en France, n’avait pas pu profiter des convois humanitaires organisés en août 2021 pour fuir son pays. Aujourd’hui à Téhéran, elle risque d’être renvoyée en Afghanistan dans les prochains jours, alors que sa vie y est menacée.
Le corps d’une enfant a été retrouvé sur une île de l’archipel des Kerkennah, au large de Sfax, en décembre dernier, dans la même position que le petit Alan Kurdi en 2015. Mais contrairement à lui, sa photo n’a pas fait le tour du monde ni engendré la moindre réaction politique. Un silence qui en dit long sur la banalisation des naufrages en mer.
Dans un contexte où le Parti nationaliste tunisien s’en prend violemment à la communauté subsaharienne et où les naufrages ne cessent de s’intensifier en mer, le géographe Camille Cassarini revient sur les évolutions de la présence africaine dans ce pays du Maghreb, dont les politiques migratoires n’échappent pas aux mécanismes que l’on peut observer en Europe.
Envoyé au Conseil d’État fin décembre, le projet de loi immigration a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. Gérald Darmanin entend rétablir la double peine en expulsant plus facilement les étrangers dits délinquants mais aussi créer un titre de séjour « métiers en tension », dont les critères deviennent de plus en plus restrictifs pour tenter de convaincre la droite.
Alors que le pays avait voté, en juin 2021, une loi visant à délocaliser les exilés présents sur son sol dans un pays tiers, le temps d’y examiner leur demande d’asile, le gouvernement a rétropédalé. Il compte sur une « approche plus large » de l’Union européenne pour s’y aligner.
Alors que le ministère de l’intérieur avait affirmé, en décembre dernier, ne « procéder à aucun éloignement vers l’Iran dans le contexte actuel » concernant une Iranienne menacée d’expulsion, Mediapart a répertorié deux autres cas pour lesquels des préfectures ont délivré une OQTF. L’une d’elles a même pris attache avec Téhéran, alors que l’intéressée a fui la répression en Iran.
Massi K., militante des droits des femmes et des droits humains, a été intimidée par un agent du renseignement iranien le 3 janvier, lors d’une conversation téléphonique. Auprès de Mediapart, elle dénonce les méthodes du régime et appelle la communauté internationale à réagir.
L’individu qui a blessé six personnes à la gare du Nord, à Paris, le 11 janvier, avait vocation à quitter le territoire pour être renvoyé vers la Libye, confirme le ministère de l’intérieur. Par son obsession du chiffre, ce dernier revendique de prononcer des obligations de quitter le territoire français, y compris à l’égard de Syriens ou encore d’Afghans que la France ne peut éloigner.
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