Uber, Deliveroo : les batailles de l’ubérisation

Le procès s’ouvre pour Frichti, qui a fait travailler des centaines de livreurs sans papiers

Pour la première fois en France, une entreprise d’ubérisation doit se justifier sur l’emploi de personnes sans papiers, lors d’un procès qui s’ouvre jeudi 13 novembre au tribunal correctionnel de Paris. Un ancien livreur décrit ses conditions de travail comme un « véritable enfer ».

Nejma Brahim

Les deux anciens dirigeant et dirigeante de la plateforme de livraison de repas et de produits frais Frichti devront répondre des accusations de travail dissimulé et d’emploi illégal d’étrangers, lors d’un procès pénal qui s’ouvre jeudi 13 novembre au tribunal correctionnel de Paris. En janvier, lors de l’annonce du procès, les avocats de Julia Bijaoui et Quentin Vacher rapportaient à l’AFP « l’incompréhension » des mis·es en cause.

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