Nejma Brahim

Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).

Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).

Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.

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@NejmaBrahim

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Faute de politique d’accueil commune, l’Europe déstabilisée par la Biélorussie

    Migrations — Analyse

    Depuis plus de deux mois, la Biélorussie instrumentalise les migrants qui cherchent à rejoindre la Pologne. Cette crise signe l’échec d’une véritable politique d’accueil en Europe.

  • Sans-papiers : en Belgique, les anciens grévistes de la faim se sentent trahis

    Migrations

    En grève de la faim du 23 mai au 21 juillet, des centaines de sans-papiers avaient obtenu la promesse d’une régularisation pour une part d’entre eux. Avec leurs avocats, ils estiment aujourd’hui avoir été « bernés ».

  • Grévistes de la faim à Calais : « On a l’impression d’être baladés »

    Calais, au centre de la crise migratoire — Reportage

    Jeudi 4 novembre, le prêtre Philippe a annoncé mettre fin à sa grève de la faim. Il l’avait entamée 25 jours plus tôt avec Anaïs et Ludovic, deux citoyens, qui eux la poursuivent, pour dénoncer les traitements subis par les exilés dans le Calaisis. Une tentative de médiation, organisée par le ministère de l’intérieur, a échoué.

  • À la frontière franco-espagnole, le renforcement des contrôles conduit les migrants à prendre toujours plus de risques

    Migrations — Reportage

    Au Pays basque, après que trois Algériens sont morts fauchés par un train à Saint-Jean-de-Luz/Ciboure le 12 octobre, associations et militants dénoncent le « harcèlement » subi par les migrants tentant de traverser la frontière franco-espagnole. Face à l’inaction de l’État, des réseaux citoyens se mobilisent pour « sécuriser » leur parcours et éviter de nouveaux drames.

  • Entre la Pologne et la Biélorussie, les migrants abandonnés dans une zone de non-droit

    Migrations

    Le Parlement polonais a voté, le 14 octobre, la construction d’un mur à sa frontière avec la Biélorussie. Mais aussi la possibilité de refouler les migrants, coincés entre les deux pays, dans une forêt où l’état d’urgence a été décrété.

  • Hommages à Samuel Paty : les Français réunis pour « ne pas oublier »

    France — Reportage

    Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Éragny (Val-d’Oise), où vivait Samuel Paty, samedi matin. D’autres hommages étaient organisés en France, notamment à Conflans-Sainte-Honorine, où le professeur enseignant, en présence de Jean-Michel Blanquer.

  • « Enfer libyen » : l’indifférence obscène de l’Europe face à l’agonie des migrants

    Méditerranée, cimetière de réfugiés — Parti pris

    Six personnes ont été tuées et au moins 24 blessées par les gardiens du centre de détention d’Al-Mabani, à Tripoli, le 8 octobre. Ces derniers ont ouvert le feu après que des migrants retenus arbitrairement se sont révoltés et ont tenté de s’évader. Dans un contexte hautement répressif qui laisse l’Europe indifférente.

  • En Algérie, de plus en plus d’embarcations tentent la traversée vers l’Europe

    Méditerranée, cimetière de réfugiés

    Au cours des dernières semaines, les traversées par voie maritime entre l’Algérie et l’Espagne ont augmenté et plusieurs embarcations ont fait naufrage. Sur la route de la Méditerranée occidentale, le nombre de disparitions et de décès a pratiquement doublé entre 2020 et 2021.

  • La politique hypocrite de la France sur l’octroi de visas aux Maghrébins

    OQTF, une passion française — Analyse

    Sous couvert de lutte contre l’immigration clandestine, la France durcit brutalement  l’octroi de visas aux habitants du Maghreb. En campagne présidentielle, Macron confirme qu’il entend lui aussi imposer l’immigration comme le problème numéro un en France.

  • Italie : l’ex-maire de Riace condamné à 13 ans de prison

    Migrations — Entretien

    Mimmo Lucano, ancien maire de Riace (Italie), a été condamné jeudi 30 septembre à 13 ans et 2 mois de prison pour association de malfaiteurs visant à aider et encourager l’immigration irrégulière, fraudes, détournement de biens publics et abus de pouvoir. Il avait redonné vie à son village de Calabre grâce à l’accueil des migrants.

  • Mimmo Lucano : « Il faut défendre cet “autre monde possible” face à la violence du populisme »

    Migrations — Entretien

    Dans son livre « Grâce à eux », Mimmo Lucano, ancien maire de Riace (Italie) connu pour ses positions en faveur de l’accueil des migrants, raconte comment son village dépeuplé de Calabre a repris vie avec l’arrivée des exilés, dans un modèle inclusif et vertueux. Et comment il a dû se battre pour le maintenir.

  • Bidonvilles expulsés à Montpellier : la politique « bulldozer » du préfet détruit tout sur son passage

    Migrations — Reportage

    Au cours des derniers mois, à Montpellier, plusieurs bidonvilles ont été touchés par des incendies, puis évacués sur décision du préfet de l’Hérault, sans préavis, réduisant à néant le travail social mené par les associations auprès des populations vivant sur place. Après la dernière évacuation, jugée « illégale » par les associations, le préfet a pointé du doigt les habitants, déclarant qu’ils ne vivaient « que de rapines et d’agressions ».