J'entretiens des liens très forts avec l'Algérie, mon pays d'origine, où je me rends régulièrement. J'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb), que j'ai vu évoluer depuis les côtes algériennes.
Je n'oublie pas Montpellier, où j'ai passé 15 belles années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de ces études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade.
Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le rassemblement violent de néonazis à Romans-sur-Isère met en lumière la litanie des agressions de l’extrême droite. Des militants associatifs, élus et acteurs de terrain racontent à Mediapart un climat de menaces et d’intimidations parfois « effrayant ».
Il y a deux ans, au moins 27 personnes périssaient dans des eaux glaciales au large de Calais, après le naufrage de leur embarcation. Mediapart a enquêté sur les pratiques des différents acteurs missionnés pour sauver celles et ceux qui tentent de rejoindre le Royaume-Uni par la mer.
Dans un rapport rendu public jeudi, le Collectif accès au droit met au jour 448 cas recensés en région parisienne, allant du harcèlement aux violences verbales en passant par des violences physiques graves. « Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg », alerte l’une de ses membres.
Dans une décision rendue mercredi 15 novembre, la plus haute juridiction britannique s’est prononcée sur le projet du gouvernement visant à expédier les migrants au Rwanda le temps de l’examen de leur demande de protection. Il n’en sera pas question pour l’instant.
Plusieurs milliers de personnes sont aujourd’hui à la rue, dans des campements précaires du Calaisis et du Dunkerquois, au milieu de la boue et de l’humidité, sans conditions matérielles dignes ni mise à l’abri. Les nombreux appels des associations sont ignorés par les autorités.
De nombreuses mesures aux conséquences dévastatrices ont été votées cette semaine, sous le regard bienveillant de Gérald Darmanin. Si certains espèrent qu’elles « tomberont » à l’Assemblée nationale, elles auront au moins eu le temps d’infuser dans le débat public.
L’homme a été renvoyé manu militari vers son pays d’origine le jour où le juge a décidé de sa libération, jeudi 2 novembre. Le cas s’inscrit dans la folle dynamique de Gérald Darmanin sur les expulsions. Une avocate dénonce une « grave atteinte au droit ».
La droite sénatoriale et les centristes ont supprimé les rares mesures dites « humanistes » du texte porté par Gérald Darmanin. Une manœuvre qui assure à celui-ci un vote de sa loi par la chambre haute, mais qui ne présage de rien quant au sort qui lui sera réservé à l’Assemblée nationale.
Alors que le projet de loi sur l’immigration est examiné au Sénat cette semaine, plusieurs amendements sont venus durcir encore un peu plus le texte, notamment sur l’aide médicale d’État, les quotas migratoires ou le regroupement familial. Avec l’assentiment du ministre de l’intérieur.
Alors que le texte porté par Gérald Darmanin est étudié au Sénat cette semaine, un collectif regroupant des professionnels de l’asile et du droit au séjour alerte, dans une note rendue publique ce lundi, sur une « surenchère législative » qui ne pense pas suffisamment les conséquences des mesures proposées.
Ces éloignements forcés pourraient concerner près de 1,4 million de personnes. Pour se justifier, le gouvernement pakistanais évoque le « bien-être et la sécurité » du pays, sans s’inquiéter du devenir des réfugiés renvoyés vers un pays dirigé par le régime taliban.
Salim Saker et Muhammad Abu Silmeyeh sont tous deux soignants dans l’enclave palestinienne. Ils décrivent des conditions de travail dramatiques, à l’heure où le matériel manque cruellement et où un tri des patients commence à s’opérer.
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Figure de l’Île-Saint-Denis, « Kadou » s’est éteint à l’âge de 40 ans. Il laisse déjà un immense vide. Il était un ami précieux, de ceux qui nous inspirerons encore longtemps.
Dans un contexte où les idées d’extrême droite sont de plus en plus décomplexées, la loi « immigration » votée le 19 décembre a été un véritable coup de massue pour beaucoup de personnes vivant en France, qu’elles aient des papiers ou non. Je me compte parmi elles. Mais, chaque jour, des citoyens construisent la France de demain. Et c’est sans doute à cela que nous devons nous raccrocher.