Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’individu qui a blessé six personnes à la gare du Nord, à Paris, le 11 janvier, avait vocation à quitter le territoire pour être renvoyé vers la Libye, confirme le ministère de l’intérieur. Par son obsession du chiffre, ce dernier revendique de prononcer des obligations de quitter le territoire français, y compris à l’égard de Syriens ou encore d’Afghans que la France ne peut éloigner.
Le projet n’aboutira donc pas. Dans les Côtes-d’Armor, des élus soutenant l’installation de réfugiés pour redynamiser leur bourg ont été menacés de mort ou de viol, taxés d’« immigrationnistes » ou d’organisateurs du « grand remplacement ». Lundi 9 janvier, le maire a annoncé l’abandon du projet Horizon à ses conseillers municipaux.
Bamissa D. fait partie des 230 exilés secourus par SOS Méditerranée fin octobre 2022, débarqués à Toulon après trois semaines en mer. Son histoire résume la politique « entre humanité et fermeté » du gouvernement : il a été expulsé vers le Mali en novembre.
Mediapart a retrouvé deux victimes de l’attaque au sabre perpétrée à Paris le 8 décembre 2021 par William M., mis en examen dans la tuerie récente rue d’Enghien. Alors qu’ils ignoraient que l’homme avait été libéré, les deux exilés font part de leur incompréhension et de leur sentiment d’insécurité.
Un an avant la tuerie rue d’Enghien visant la communauté kurde, l’assaillant s’en était pris à des exilés vivant sur un camp à Bercy, dans l’Est parisien. Au lieu d’être pris en charge et reconnus comme des victimes, ces derniers ont subi une garde à vue et la plupart d’entre eux sont restés livrés à eux-mêmes, malgré les traumatismes.
Plusieurs milliers de personnes issues de la communauté kurde se sont rassemblées ce midi place de la République à Paris pour dénoncer les crimes commis hier rue d’Enghien, dans le Xe arrondissement. Des tensions entre les forces de l’ordre et des manifestants ont éclaté dans l’après-midi.
Elles luttent depuis des mois pour que les exilés de toutes les nationalités puissent être hébergés au centre d’accueil réservé aux Ukrainiens à Paris, où une centaine de places restent vides chaque soir. Les associations Utopia 56 et Médecins du Monde ont été déboutées devant le Conseil d’État.
Alors que le projet de loi asile et immigration voulu par le gouvernement et prévu pour 2023 ambitionne de conjuguer « humanité et fermeté », Mediapart réunit Stella Dupont, députée Renaissance, et Elsa Faucillon, députée GDR-Nupes, pour confronter leurs points de vue sur la question migratoire et le droit des étrangers en France.
C’est l’une des mesures phares du futur projet de loi sur l’immigration. Le titre de séjour « métiers en tension » devrait permettre de régulariser des travailleurs sans papiers déjà présents sur le territoire français et répondant à certains critères. Qu’en est-il vraiment ?
Chroniques de la haine ordinaire (18/30)
— Reportage
À Callac, des élus favorables à un projet d’installation de réfugiés, initié par un fonds privé, sont menacés de mort ou de viol. « Ils ne peuvent pas nous comprendre s’ils ne nous connaissent pas... », s’étonne Mariam, originaire du Darfour. « Quand on perdra une classe d’école, ce seront les premiers à râler », s’agace un adjoint au maire.
La justice britannique a validé ce lundi l’accord controversé signé par Londres avec Kigali en avril dernier. Les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni seront donc envoyés au Rwanda. Co-coordinatrice du réseau Migreurop, Brigitte Espuche explique comment le Royaume-Uni et l’Europe en sont arrivés là et pointe les conséquences d’une telle politique de « marchandage ».
Dans la nuit du 13 au 14 décembre, une embarcation tentant de rallier le Royaume-Uni s’est trouvée en difficulté au large du Kent. Une partie des occupants a été secourue par un navire de pêche avant que les secours britanniques ne leur portent secours. Quatre décès ont déjà été dénombrés.
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