J'entretiens des liens très forts avec l'Algérie, mon pays d'origine, où je me rends régulièrement. J'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb), que j'ai vu évoluer depuis les côtes algériennes.
Je n'oublie pas Montpellier, où j'ai passé 15 belles années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de ces études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade.
Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Face à ce qu’ils perçoivent comme une agression, voire un acharnement, de nombreux Algériens estiment qu’il faut tourner le dos à l’ancienne puissance coloniale. Seules celles et ceux ayant des enfants en France se disent inquiets et déplorent cette nouvelle crise algéro-française.
La France a menacé de restreindre les visas pour les ressortissants algériens si leur pays ne coopère pas davantage en matière d’immigration. Mais dans les faits, les Algériens ont déjà le plus grand mal à l’obtenir, au point de parfois renoncer à le demander. Ils et elles racontent.
Donald Trump n’a cessé de dire qu’il expulserait des immigrés par millions, avant d’envoyer l’armée à la frontière sud et de s’en prendre au droit du sol. Mediapart tente de comprendre ce qu’il pourrait réellement mettre en place, alors que les défenseurs des droits humains préparent leurs recours.
Présentées comme un « tabou », les années 1990 ont pourtant été largement explorées par les écrivains algériens pendant et après la guerre civile. Plusieurs spécialistes confirment à Mediapart que, loin d’être marginale, la production littéraire sur cette période est riche et variée.
Déjà sous le coup d’une procédure judiciaire en Algérie, l’écrivain est, selon les informations de Mediapart, désormais assigné en France pour atteinte à la vie privée. Saâda Arbane l’accuse d’avoir utilisé le récit de sa vie sans son consentement pour son roman « Houris », lauréat du prestigieux prix littéraire.
Le parti Les Républicains avait déposé une proposition de loi pour durcir les conditions d’accès à la nationalité sur l’île. Elle a été adoptée par les députés jeudi 6 février et rendue encore plus stricte, alors qu’elle n’aura sans doute aucun effet sur les mouvements migratoires.
Elles sont les grandes oubliées des incendies : elles sont immigrées et travaillaient comme femmes de ménage dans les maisons qui ont brûlé dans la zone de Pacific Palisades. Sans emploi du jour au lendemain, elles tentent aujourd’hui de s’en sortir comme elles peuvent.
Le magazine « Frontières » a établi une liste d’auxiliaires de justice spécialisés dans la défense de personnes en situation irrégulière, précisant leurs nom, prénom et lieu d’exercice de leur profession, allant jusqu’à poster leur photo sur les réseaux sociaux. Trois avocats ont porté plainte.
Le ministre de l’intérieur a envoyé jeudi aux préfets de nouvelles orientations en matière de régularisation des sans-papiers, au prétexte qu’il ne s’agirait pas d’une « voie normale d’immigration ». Or, celles-ci se faisaient déjà au compte-goutte.
Qu’ils soient originaires du Mexique, du Salvador, de Chine ou de Syrie, les immigrés vivant aux États-Unis redoutent que Donald Trump et sa nouvelle administration, investis lundi 20 janvier, ne les chassent d’une terre où ils ont déjà pris racine. Des ONG les préparent à se défendre.
Dans le comté de Kern, au nord de Los Angeles, la police aux frontières s’est livrée pendant une semaine à une véritable chasse à l’homme parmi les travailleurs étrangers, majoritairement latinos. Certains ont été « seulement » arrêtés, d’autres ont déjà été expulsés au Mexique.
Les déclarations rejetant la faute sur les personnes issues de l’immigration comorienne s’enchaînent dans le débat public. Une manière pour les personnalités politiques de se défausser de leurs responsabilités dans le drame humain que traverse l’île depuis plusieurs jours.
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Figure de l’Île-Saint-Denis, « Kadou » s’est éteint à l’âge de 40 ans. Il laisse déjà un immense vide. Il était un ami précieux, de ceux qui nous inspirerons encore longtemps.
Dans un contexte où les idées d’extrême droite sont de plus en plus décomplexées, la loi « immigration » votée le 19 décembre a été un véritable coup de massue pour beaucoup de personnes vivant en France, qu’elles aient des papiers ou non. Je me compte parmi elles. Mais, chaque jour, des citoyens construisent la France de demain. Et c’est sans doute à cela que nous devons nous raccrocher.