Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une vingtaine de femmes exilées, et autant d’enfants, dont des nourrissons, occupent un coin de rue à Bagnolet depuis le 4 août pour revendiquer leur droit à un hébergement. Une pétition vient d’être lancée par différentes associations pour soutenir leur action et interpeller les autorités sur leur cas.
D’origine camerounaise, la jeune femme n’est reconnue ni comme camerounaise, ni comme française. Elle a presque toujours vécu en France, mais elle est empêtrée depuis vingt-quatre ans dans un imbroglio administratif l’empêchant d’obtenir la nationalité française, dont disposent pourtant ses deux parents.
Le Royaume-Uni a franchi le pas de la sous-traitance de l’asile en signant un accord avec le Rwanda, en avril dernier, afin d’y envoyer ses demandeurs d’asile. Mais la Cour européenne des droits de l’homme en a décidé autrement, clouant le premier avion au sol mi-juin. Co-coordinatrice du réseau Migreurop, Brigitte Espuche explique comment le Royaume-Uni et l’Europe en sont arrivés là.
L’Office français de l’immigration et de l’intégration a refusé d’accorder un hébergement et une allocation à une exilée malienne accompagnée de ses enfants de 2 à 8 ans, au motif que sa demande d’asile était en fait un réexamen. Le tribunal administratif de Paris exige que la famille soit mise à l’abri.
Dimanche 17 juillet, des membres de La Chapelle debout et des habitants de l’Ambassade des immigrés ont occupé le centre d’accueil pour les réfugiés ukrainiens, quasi vide, pour dénoncer les inégalités de traitement entre les exilés. Mardi, ils avaient rendez-vous à la préfecture.
Dans un entretien au « Monde », le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a déclaré vouloir expulser « tout étranger » ayant commis des « actes graves ». Un nouveau virage à droite sur l’immigration, dont Marine Le Pen s’est déjà réjouie.
Cet Égyptien a été tué par balle mi-juin après une course-poursuite entre les policiers et la camionnette où il se trouvait, avec d’autres sans-papiers. Présenté comme un « migrant », il vivait en fait en France depuis 13 ans, et s’était rendu en Italie pour tenter d’obtenir une carte de séjour.
Vendredi 24 juin, des migrants subsahariens ont tenté de gagner l’Espagne depuis Nador, au Maroc, où des tentatives de passage se font régulièrement. Mais cette fois, ce qui s’apparente à un mouvement de foule a causé la mort d’au moins 23 personnes aux portes de l’Europe.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Plusieurs familles ayant fui la guerre ont reçu, fin avril, une décision de la préfecture de Seine-Maritime leur indiquant que la protection temporaire ne leur était pas accordée, alors qu’elles avaient un titre de séjour permanent en Ukraine. Le tribunal a suspendu ces décisions.
Londres a validé, en avril, un plan pour envoyer au Rwanda des exilés arrivés au Royaume-Uni pour demander refuge, franchissant un pas de plus dans la sous-traitance du droit d’asile. Mardi soir, le premier vol prévu pour Kigali a été annulé après une décision de la Cour européenne des droits de l’homme.
Au sud-ouest de Kyiv, dans la région de Ternopil, treize villages s’occupent, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, de plusieurs milliers de réfugiés venus de l’Est. Deux convois d’aide humanitaire sont déjà arrivés de Pologne pour soutenir ces élans de solidarité.
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