Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).
Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans ce quartier populaire de Montpellier, les habitants perçoivent le second tour de l’élection présidentielle comme un fardeau, estimant avoir le choix entre la « peste et le choléra ». Certains, dans une logique de « vote sanction », vont jusqu’à penser faire barrage à Emmanuel Macron plutôt qu’à Marine Le Pen.
[En accès libre] Si Marine Le Pen accède au pouvoir
— Analyse
À l’heure où Marine Le Pen prône une politique ouvertement discriminatoire à l’égard des étrangers, Mediapart contextualise les chiffres de l’immigration, détournés par l’extrême droite pour mieux faire passer une idéologie raciste.
Le collectif La Chapelle debout, qui vient en aide aux exilés à Paris, a décidé lundi d’occuper un bâtiment vide de la capitale pour héberger une centaine de personnes à la rue. À travers cette action, programmée dans l’entre-deux-tours, l’organisation veut créer un « rapport de force » avec les autorités.
Le Royaume-Uni a validé, jeudi 14 avril, un plan pour « externaliser » les demandes d’asile des exilés arrivant par la mer ou par camion, en les plaçant dans des centres situés au Rwanda. Des dizaines de milliers de personnes pourraient être concernées dans les années à venir.
Toute la journée, Mediapart a parcouru les bureaux de vote, de l’Île-de-France à Montpellier en passant par le Puy-de-Dôme. Partout, une impression de foule dans les bureaux, que contredisent les premiers chiffres de l’abstention. Et des choix de dernière minute, dans des files d’attente qui laissent encore le temps de réfléchir.
Présidentielle 2022. Au fil des programmes (15/21)
— Analyse
Pour mieux « contrôler l’immigration », des candidats comme Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou Éric Zemmour promettent de « réformer » le droit d’asile. En réalité, il s’agit de maintenir les exilés toujours plus loin, dans une logique d’externalisation des procédures.
Jeudi 24 mars, la cour d’appel de Douai a condamné le préfet du Pas-de-Calais pour « voie de fait », après l’évacuation d’un camp de migrants survenue à Calais le 29 septembre 2020. Les exilés et associations demandaient à ce que celle-ci soit reconnue comme « illégale ».
En deux ans, la pandémie a révélé un système de santé plus que défaillant, des réseaux de solidarité se formant pour pallier les manques de l’État. Si l’Algérie commence à reprendre son souffle, la population reste marquée par des traumatismes.
Au 30e jour de la guerre en Ukraine, l’armée russe a annoncé vouloir se concentrer sur l’est du pays, et plus particulièrement sur le Donbass, alors que de premiers signes de faiblesse chez les forces russes apparaissent.
Au 29e jour de l’invasion russe en Ukraine, un navire russe a été détruit au port de Berdiansk, les villes de Kharkiv et Tchernihiv ont été bombardées et l’Otan appuie son soutien matériel à l’Ukraine.
28 jours après le début de l’invasion russe en Ukraine, les forces ukrainiennes continuent d’essayer de préserver Kyiv, les négociations entre la Russie et l’Ukraine n’aboutissent pas et Vladimir Poutine riposte aux sanctions européennes.
Une quarantaine de jeunes étrangers mis à l’abri dans un centre d’hébergement de l'Essonne, originaires de Guinée, du Mali ou d’Afghanistan, vont être remis à la rue d’ici à la fin de la semaine. Plusieurs sources reprochent à la préfecture de récupérer leurs places pour accueillir plutôt des réfugiés d’Ukraine, ce qu'elle dément.
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