Nejma Brahim

Je garde des liens très forts avec l'Algérie, où je me rends régulièrement, et j'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb).

Il en va de même avec la ville de Montpellier, où j'ai passé 15 années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de mes études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade. Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).

Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.

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@NejmaBrahim

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Paroles de non-vaccinés : « Nous forcer n’est pas la solution »

    Vaccins : une course sans fin — Reportage

    Les propos tenus par Emmanuel Macron, assumant de vouloir emmerder les « non-vaccinés » et remettant en doute leur citoyenneté, ont choqué les personnes qui n’ont pas (encore) fait le choix du vaccin. Partagées entre les doutes et la peur ou convaincues de devoir lutter pour les libertés, ces dernières se sentent incomprises et regrettent d’être stigmatisées.

  • Demandes d’asile rejetées, rapatriements et réunifications familiales à la traîne : le désarroi des Afghans de France

    Migrations — Reportage

    Les premières décisions de rejet de demandes d’asile d’Afghans sont tombées. En parallèle, les demandes de réunification familiale ou de rapatriement formulées par des réfugiés déjà protégés en France n’aboutissent pas, laissant les requérants imaginer le pire pour leurs proches restés dans le pays.

  • Naufrage au large de Calais : l’association Utopia 56 porte plainte pour « omission de porter secours »

    Migrations

    Après le naufrage du 24 novembre, qui a coûté la vie à au moins 27 migrants, l’association Utopia 56 porte plainte contre la préfecture maritime et les gardes-côtes britanniques pour « homicide involontaire » et « omission de porter secours ».

  • Naufrage au large de Calais : le rapatriement des victimes s’organise, sans l’État français

    Migrations

    Après le naufrage qui a fait 27 victimes au large de Calais fin novembre, Gérald Darmanin avait annoncé que l’État prendrait en charge les inhumations des exilés. Toutefois, le rapatriement des corps, coûteux mais souvent réclamé par les familles, reste assuré par les associations et les pays d’origine.

  • « J’ai dû enterrer mes frères dans la forêt » : entre Pologne et Biélorussie, les victimes inconnues de la frontière

    Migrations — Enquête

    Une dizaine de décès ont été déplorés depuis que les exilés ont été instrumentalisés par le régime biélorusse. Mais à l’instar des « naufrages invisibles » en Méditerranée ou dans la Manche, le nombre de morts pourrait être bien plus élevé. Mediapart a remonté la trace de plusieurs d’entre eux.

  • Trafic de migrants : « 40 % des bateaux arrivent à traverser la Manche »

    Calais, au centre de la crise migratoire — Entretien

    Trois semaines après le naufrage qui a fait au moins 27 morts au large de Calais, le patron de l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière, Xavier Delrieu, détaille le long travail de démantèlement des filières. 

  • Le rescapé de l’accident de Saint-Jean-de-Luz, qui a coûté la vie à trois migrants, porte plainte

    Migrations

    Le 12 octobre dernier, trois migrants algériens sont morts fauchés par un TER à Ciboure, à 500 mètres de la gare de Saint-Jean-de-Luz. Dans un état critique, Salim*, le seul rescapé, a été pris en charge à l’hôpital de Bayonne, où il est toujours hospitalisé. Selon les informations de Mediapart, il porte plainte contre X ce lundi 6 décembre, aux côtés de proches des victimes et de plusieurs associations.

  • En Pologne, les migrants toujours en quête de protection

    Migrations — Reportage

    Plusieurs centaines de migrants ont tenté d’entrer en Pologne la semaine dernière. Dans la forêt située côté polonais, activistes et médecins bénévoles croisent toujours des familles ou hommes seuls, traumatisés et transis de froid, qu’ils aident du mieux qu’ils peuvent. Des avocats se mobilisent pour faire respecter le droit d’asile.

  • Droit d’asile bafoué à la frontière UE-Biélorussie : le silence de Macron

    Migrations — Parti pris

    Depuis des semaines, quelques milliers de migrants sont coincés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Pour l’heure, ni la Pologne ni le reste de l’UE ne sont prêts à les accueillir, leur laissant pour seule alternative un retour au pays d’origine ou des conditions de vie extrêmes pouvant conduire à la mort. Emmanuel Macron, un temps favorable à un minimum de répartition dans l’UE, brille par son silence.

  • Commission d’enquête sur les migrations : « La promesse républicaine n’est pas tenue »

    Migrations

    Dans un rapport rendu public mardi 16 novembre, la commission d’enquête de l’Assemblée sur les migrations dénonce la politique menée par le gouvernement et les défaillances de l’État et de l’Europe quant aux conditions d’accueil et aux difficultés d’accès aux droits pour les migrants. 

  • Faute de politique d’accueil commune, l’Europe déstabilisée par la Biélorussie

    Migrations — Analyse

    Depuis plus de deux mois, la Biélorussie instrumentalise les migrants qui cherchent à rejoindre la Pologne. Cette crise signe l’échec d’une véritable politique d’accueil en Europe.

  • Sans-papiers : en Belgique, les anciens grévistes de la faim se sentent trahis

    Migrations

    En grève de la faim du 23 mai au 21 juillet, des centaines de sans-papiers avaient obtenu la promesse d’une régularisation pour une part d’entre eux. Avec leurs avocats, ils estiment aujourd’hui avoir été « bernés ».