Livres

La décennie noire de l’Algérie, vrai faux tabou littéraire

Présentées comme un « tabou », les années 1990 ont pourtant été largement explorées par les écrivains algériens pendant et après la guerre civile. Plusieurs spécialistes confirment à Mediapart que, loin d’être marginale, la production littéraire sur cette période est riche et variée.  

Nejma Brahim et Faïza Zerouala

Lors de la promotion de Houris (Gallimard), publié au mois d’août 2024, un terme revient sans cesse dans la bouche des journalistes. Par ce roman, Kamel Daoud briserait enfin « le tabou » de la guerre civile algérienne des années 1990. L’écrivain corrige à la marge cette affirmation. « Quatre films ou cinq films, deux ou trois romans, ce n’est pas assez pour tous ces morts-là, il faut beaucoup plus », regrette-t-il par exemple dans « Les Midis » de France Culture, fin août 2024.

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