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En Bulgarie, des mobilisations historiques mettent la classe politique au pied du mur

Alors que le pays doit entrer dans l’euro le 1er janvier 2026, le premier ministre bulgare a démissionné sous la pression de la rue. Après cinq ans de crise politique, la corruption reste élevée et les politiques économiques maintiennent un haut niveau d’inégalités. 

Romaric Godin

Après plusieurs semaines de manifestations de rue, le premier ministre bulgare, Rossen Jelyazkov, a annoncé, jeudi 11 décembre, sa démission à quelques minutes d’un vote de confiance prévu au parlement. L’avenir du gouvernement ne tenait plus qu’à un fil. Voici une semaine, devant des manifestations dans tout le pays d’une ampleur inédite, il avait retiré son projet de budget, mais la rue n’avait pas cédé pour autant. Les Bulgares mobilisés demandaient cette démission, jugeant que ce gouvernement illégitime et corrompu menait une politique injuste.

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