Le député de Lyon Hubert Julien-Laferrière avait fait la promotion, devant la commission des affaires étrangères, d’une cryptomonnaie soupçonnée d’être une escroquerie. La justice suspecte une possible opération d’influence étrangère.
Selon des écoutes de la brigade criminelle, Arnaud Mimran, l’une des têtes pensantes de l’escroquerie aux quotas carbone, aujourd’hui accusé de plusieurs meurtres, a multiplié depuis sa cellule les projets de guet-apens et de vengeance. Auteur d’articles et d’un livre en 2018 sur l’affaire, le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi a été ciblé.
Un commissaire de la sous-direction antiterroriste a détaillé l’enquête qui a conduit à suspecter Mohamed Lamine Aberouz d’avoir participé au meurtre d’un couple de policiers. Un véritable réquisitoire au soutien de l’accusation.
Lors des nuits de révolte, la justice des mineurs a tourné à plein régime, sous pression du gouvernement. Trois mois plus tard, des relaxes ont parfois été prononcées. Et si les statistiques manquent encore sur les condamnations, des avocats critiquent déjà la « disproportion » de la réponse pénale.
Le fondateur de la revue numérique Zist, qui avait accusé publiquement l’historienne Laurence De Cock de « plagiat » au sujet d’écrits sur la production sucrière en Martinique, a été relaxé au bénéfice de la bonne foi.
Samy Souied en 2010, Claude Dray en 2011, Albert Taïeb en 2014 : l’escroc de la mafia du CO2 Arnaud Mimran est aujourd’hui soupçonné par la justice d’être derrière ces trois homicides, ce qu’il dément. En prison, alors que sa cellule a été placée sur écoute, il multiplie les références funestes à tous ces crimes.
Le procès de l’attentat de Magnanville, qui a coûté la vie à un couple de policiers, débute lundi 25 septembre dans la plus grande incertitude. L’enquête, menée durant plus de cinq ans, laisse plus de questions en suspens qu’elle n’apporte de réponses.
Alors que débute lundi le procès de l’attentat de Magnanville, Mediapart retrace la nuit d’horreur vécue par les policiers et les conséquences profondes que cela a encore sur leur vie. Récit.
Des voyages, des montres de luxe, des espèces en pagaille et un million de dollars : l’« escroc du siècle », Arnaud Mimran, également soupçonné de trois meurtres, parle beaucoup en prison de son ami « Bibi », alors que sa cellule et ses parloirs ont été sonorisés avec des micros. Il se livre aussi sur le député français Meyer Habib.
Interrogé les 13 et 14 juin dans l’affaire de la fausse rétractation de Ziad Takieddine, Nicolas Sarkozy a reconnu avoir reçu l’homme clé de l’affaire, Noël Dubus, à son domicile pour lui remettre des livres dédicacés. Mise en examen dans l’affaire, la communicante Michèle Marchand avait pourtant contesté l’épisode.
Selon nos informations, le parquet de Lyon a ouvert en juin dernier une enquête préliminaire visant un marché public conclu avec l’administration pénitentiaire. Les investigations concernent les activités de l’antenne lyonnaise du groupe SOS, chargée de la « déradicalisation » de sortants de prison.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé lundi l’humoriste et animateur coupable de menaces de mort envers un metteur en scène et un comédien. Mediapart avait révélé en 2019 son comportement toxique.
Meurtrier d’une aide-soignante et d’une infirmière en 2004, le jeune schizophrène est stabilisé. Il devra quitter son unité pour malades difficiles pour être soigné dans un hôpital psychiatrique classique, a décidé la cour d’appel.
Le maire du Havre et patron de la métropole est visé par la plainte d’une ancienne cadre qui pointe plusieurs atteintes à la probité lors de la passation d’un marché public. Le Parquet national financier est saisi.
Condamné lundi au Portugal pour piratage et tentative d’extorsion, le lanceur d’alerte des « Football Leaks » ne retournera pas en prison. Le tribunal a tenu compte de l’intérêt public de ses révélations et de ses regrets exprimés à l’audience.
Le procès de neuf personnes poursuivies pour l’organisation de manifestations interdites à Sainte-Soline a dû être suspendu, vendredi 8 septembre, en raison du trop grand nombre de personnes à entendre. Au fil de l’audience, la pression judiciaire est montée, inexorable, sur les prévenus.