Si la question des disparus du régime est un enjeu majeur de justice transitionnelle pour la Syrie, qu’en est-il de ceux qui ont disparu aux frontières de l’Europe ? La diaspora veut se faire entendre des nouvelles autorités syriennes et pousser les États européens à agir.
Nicolas Sarkozy publie le 10 décembre un livre sur ses vingts jours en prison dans lequel il sera surtout question de lui. « À l’air libre » donne la parole à d’anciens détenus dont les récits de prison racontent bien mieux les errements du système carcéral.
Aucun gendarme n’est poursuivi pour avoir tiré sur Serge, Alix, Olivier et Mickaël le 25 mars 2023. Le parquet de Rennes a décidé d’ouvrir une information judiciaire limitée aux tirs tendus de grenades révélés par les caméras-piétons.
Après leur condamnation en première instance, quatre prévenus ont comparu devant la cour d’appel de Poitiers, accusés d’avoir organisé une manifestation interdite à Sainte-Soline en octobre 2022.
Le tribunal de Paris est revenu, mercredi 3 décembre, sur le lien indirect qui peut être fait entre les sommes considérables versées en Syrie, entre 2012 et 2014, par le groupe Lafarge à l’État islamique, et les attentats de novembre 2015 commis en France par le même État islamique.
Le ministère public a requis la condamnation des parachutistes déguisés en membres du Ku Klux Klan lors d’une soirée privée dans l’Aube, qui s’étaient mis en scène en train d’étrangler des pompiers hors service aux visages peints en noir. La défense a plaidé la relaxe.
Le maire de Saint-Étienne a été condamné lundi à cinq ans de prison, dont quatre ferme, et à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec application immédiate dans l’affaire dite du chantage à la sextape. Il sera prochainement emprisonné. Tout comme les trois autres acteurs du complot.
Mediapart et « Libération » ont eu accès aux auditions des responsables de la gendarmerie entendus par l’IGGN en 2023 et 2024, dans le cadre de l’enquête judiciaire. Sans s’imaginer qu’ils seraient contredits par des vidéos, ils décrivaient un usage « proportionné » de la force et démentaient l’existence de tirs tendus.
Un ancien salarié de Lafarge en Syrie est venu témoigner, vendredi 28 novembre, de l’incroyable irresponsabilité de la multinationale qui a pactisé entre 2012 et 2014 avec des groupes terroristes islamistes. Les anciens dirigeants du groupe français continuent, eux, de s’enfoncer à la barre.
L’audience de mercredi a montré combien la force du déni semble à l’œuvre chez certains prévenus. Confrontés à leurs propres écrits passés, ces anciens dirigeants de la multinationale donnent avec leurs réponses une couleur presque orwellienne aux débats.
Trois membres de l’association SOS Donbass ont été arrêtés et placés en détention provisoire. Deux d’entre eux sont soupçonnés d’intelligence avec une puissance étrangère, le troisième de dégradations sur l’Arc de triomphe.
Le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion a été rejeté par la Cour de cassation. L’ancien président est définitivement condamné à un an de prison dont six mois ferme pour financement illégal de campagne électorale. La peine ferme est aménageable.
Au-delà de la situation pénale personnelle de Nicolas Sarkozy, condamné dans les affaires libyenne, Bygmalion et Bismuth, c’est tout son entourage, depuis ses mentors jusqu’à ses plus proches collaborateurs, qui sont dans le viseur de la justice. Dernière mise à jour en novembre 2025.
Le tribunal de Paris est entré, mardi 25 novembre, dans le vif du scandale Lafarge : comment une entreprise en est venue à financer le terrorisme islamiste en Syrie, et qui savait quoi parmi les dirigeants du groupe ? Autopsie d’un crime de bureau.
Gestionnaire des risques du cimentier en Syrie, Jacob Waerness avait alerté à plusieurs reprises ses supérieurs de la présence de groupes djihadistes. À l’audience, celui qui est, lui aussi, poursuivi pour financement du terrorisme, se révèle beaucoup plus évasif.
Bruno Lafont, l’ancien PDG du cimentier accusé d’avoir financé le terrorisme islamiste en Syrie entre 2012 et 2014, a assuré à la barre qu’il ne savait rien. L’un de ses adjoints l’a contredit. Dans ce début de procès, chacun s’innocente individuellement, mais tout le monde s’accuse collectivement.