Le procès du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Étienne révélé par Mediapart s’ouvre lundi à Lyon. Bien plus qu’un fait divers, cette affaire scabreuse révèle les méthodes indignes que certains peuvent employer pour tenter d’éliminer leurs adversaires politiques et garder le pouvoir à tout prix.
La directrice de l’aménagement de la commune des Deux-Alpes a découvert une caméra cachée dans son bureau, un dispositif installé illégalement par la mairie. Mais le parquet de Grenoble a classé l’affaire sans suite.
Dans la capitale alsacienne, plusieurs élèves ont été placés en garde à vue et détenus vingt-quatre heures durant après le blocage de leurs établissements dans le cadre du mouvement « Bloquons tout ». Malgré l’absence de violences ou de dégradations.
La cour d’appel de Rennes a confirmé la condamnation pour diffamation d’une ex-conseillère régionale à l’égard du maire d’Argol, dans le Finistère. Après une plainte pour agressions sexuelles ayant fait l’objet d’un non-lieu, elle dénonçait le comportement de l’édile à l’égard de nombreuses autres femmes.
Près de deux mois après l’ouverture du « quartier de lutte contre le crime organisé », Mediapart s’est rendu en compagnie d’un sénateur à la prison de Vendin-le-Vieil. Ce lieu de détention ultrasécurisé a connu, début septembre, ses premiers mouvements de contestation des conditions de détention.
Le 11 avril 2025, Sébastien Lecornu a été interrogé sur des faits de favoritisme pour avoir confié sur fonds publics deux expositions à l’ancien journaliste Jean-Claude Narcy, comme l’avait révélé Mediapart. L’enquête pourrait être transmise à la commission d’instruction de la Cour de justice de la République.
Les neuf têtes de cochon retrouvées mardi 9 septembre devant des mosquées à Paris et en proche banlieue ont été déposées par des personnes de nationalité étrangère qui ont aussitôt quitté le pays. L’hypothèse d’une ingérence étrangère se confirme.
La candidate RN à la présidentielle, l’ex-président de la République et l’encore premier ministre ne sont pas que des politiques. Ils sont aussi trois prévenus menacés par la justice. Une réalité à ne pas négliger pour comprendre ce qui se joue en ce moment.
La cheffe des députés du Rassemblement national sera jugée en appel à partir du 13 janvier 2026 dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Autour d’elle, plusieurs avocats tentent de lui faire infléchir la rhétorique antisystème adoptée en première instance.
Marsactu a visité l’établissement pour mineurs de La Valentine avec le sénateur écologiste Guy Benarroche. Fin août, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a préconisé sa fermeture, pointant une « indignité des conditions » de vie.
Après avoir inondé les coursives d’un établissement qui se veut « étanche », les détenus de Vendin-le-Vieil ont lancé une grève de la faim pour protester contre les restrictions imposées à leurs proches. Toutes les conditions d’un bras de fer sont réunies.
Le groupe de Vincent Bolloré a versé près de 80 millions d’euros à une société aux mains du clan présidentiel au Congo-Brazzaville, visée par une enquête judiciaire en France. La cellule antiblanchiment Tracfin s’interroge sur certains versements.
L’ancien député Jean-Jacques Bridey est soupçonné d’avoir perçu des indemnités au-delà du plafond autorisé et d’avoir effectué des dépenses personnelles sur son enveloppe parlementaire, pour un préjudice de 230 000 euros. Son procès aura lieu le 4 septembre.
Le parquet de Marseille a ouvert une enquête préliminaire visant Martine Vassal après la transmission de faits supposés délictueux par un ancien haut fonctionnaire du département. En parallèle, il a ouvert une autre enquête à l’encontre de ce dernier, accusé de chantage par son ex-employeur.
Le premier ministre et ancien patron du MoDem, relaxé en première instance, doit être rejugé avec son parti, condamné, dans l’affaire des assistants européens. Mais la hiérarchie judiciaire n’est pas pressée d’organiser ce rendez-vous. Alors que la tenue du procès en appel de Marine Le Pen a été accélérée.
Près de deux mois après la mort d’un détenu dans l’incendie de sa cellule, reportage à la maison d’arrêt de Strasbourg. Un lieu de détention vétuste où le taux d’occupation était de 179 % pour les hommes en 2024.