PayOne, filiale allemande du géant français des paiements Worldline, est citée dans une procédure judiciaire portant sur de vastes réseaux d’escroquerie en ligne, dont l’existence avait été révélée en juin par notre enquête « Dirty Payments ».
Le cimentier est jugé à partir du mardi 4 novembre, à Paris, pour avoir financé en connaissance de cause des groupes terroristes en Syrie, entre 2012 et 2014. Plusieurs anciens dirigeants, dont le PDG Bruno Lafont, sont également sur le banc des prévenus de ce procès de la cupidité d’entreprise.
Les Bulgares auteurs des dégradations sur le Mémorial de la Shoah ont été condamnés à des peines allant de deux à quatre ans de prison ferme. La qualification aggravante d’antisémitisme a été retenue par le tribunal.
Le 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, opposant marocain au faîte de sa popularité, était enlevé en plein Paris, devant la brasserie Lipp. Soixante ans plus tard, le mystère sur sa disparition reste complet. Au nom du secret-défense et de la raison de deux États, le Maroc et la France.
Au premier procès d’une ingérence russe, l’un des prévenus a nié le caractère antisémite de son acte, malgré les preuves de sa fascination pour Adolf Hitler. Il a en revanche laissé entendre que l’opération a été montée par Moscou.
Depuis octobre 2023, la France est confrontée à une succession d’opérations de déstabilisation. Avec un mode opératoire récurrent et des commanditaires qui ont pour point commun leurs liens avec la Russie.
Quatre Bulgares, dont l’un, en cavale, sera jugé en son absence, vont expliquer pourquoi ils ont peint des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024. Ils reconnaissent les faits mais contestent toute action antisémite pilotée par le Kremlin.
La metteuse en scène Rébecca Chaillon et ses comédiennes sont afrodescendantes. Il n’en a pas fallu davantage pour que des internautes les harcèlent sur les réseaux sociaux, projetant leurs fantasmes sur une pièce qu’ils n’avaient pas vue. Sept d’entre eux ont comparu ces 22 et 23 octobre devant le tribunal de Paris.
Après un recours déposé par trois associations écologistes, le tribunal judiciaire de Paris a condamné le groupe jeudi 23 octobre pour pratiques commerciales trompeuses, en raison de communications mensongères sur son ambition climatique.
Trois détenus de la Santé ont été placés mercredi en garde à vue après « la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo, manifestement tournée par un détenu » de l’établissement pénitentiaire « proférant des menaces à l’arrivée dans les locaux de Nicolas Sarkozy », incarcéré mardi.
L’ex-président aura en permanence deux officiers de sécurité à côté de sa cellule à la Santé. Du jamais-vu. Les personnels pénitentiaires jugent cette mesure inutile, voire dangereuse. Plus globalement, ils dénoncent les traitements de faveur qui lui sont réservés.
Emmanuel Macron a choisi le contexte inflammable de l’incarcération de Nicolas Sarkozy pour ouvrir le débat sur l’application immédiate des décisions judiciaires. Plusieurs parlementaires redoutent toutefois de donner l’image d’élus souhaitant échapper à la justice ordinaire.
Condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens, l’ancien président de la République est incarcéré mardi 21 octobre à la prison de la Santé, à Paris. Un événement historique à revivre avec la rédaction de Mediapart.
Nicolas Sarkozy a toujours assuré qu’il voulait être traité comme n’importe quel justiciable : ni mieux ni moins bien. Il devrait donc se réjouir. C’est précisément ce qu’il lui arrive au regard des statistiques officielles.
Emmanuel Macron et Gérald Darmanin au chevet du condamné, les groupes Accor et Lagardère en soutien, des télévisions qui occultent largement la gravité des faits : l’incarcération de Nicolas Sarkozy révèle, comme jamais, la panique d’un petit monde puissant qui désire ni plus ni moins que le retour des privilèges.
Choc carcéral, bruit incessant, règles ultra-contraignantes… Didier Schuller et Pierre Botton, qui ont été emprisonnés à la prison de la Santé, décrivent des conditions de détention difficiles à vivre pour les cols blancs, malgré leur statut privilégié.