Le tribunal correctionnel de Paris juge cette semaine des méthodes de l’agence de Mimi Marchand et de ses photographes. Au menu du premier jour, le « scoop » obtenu autour des vidéos intimes de celui qui voulait être maire de Paris, et la relation policiers-paparazzi.
Au terme de quatre jours de plaidoiries et de réquisitions, la cour criminelle du Morbihan s’est retirée pour décider du sort de Joël Le Scouarnec, jugé pour des viols et des agressions sexuelles sur 299 personnes. La peine maximale a été requise.
L’élu municipal marseillais, Sébastien Jibrayel, son père Henri et deux autres hommes comparaissaient jeudi 22 mai devant la justice. Ils sont accusés d’avoir participé à des violences en réunion contre des colleurs d’affiches de La France insoumise.
Dans son rapport 2024, qui porte un regard sévère sur la ligne répressive du gouvernement, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté insiste sur la nécessité d’incarcérer moins et mieux, et cela de façon urgente, au risque de courir à la catastrophe.
Loïc M. avait poussé et fait tomber un observateur de la Ligue des droits de l’Homme qui filmait la manifestation du 1er mai 2021. Un autre procès, cette fois pour des violences commises lors de la mobilisation contre la réforme des retraites, l’attend en 2026.
Pour son dernier interrogatoire, mardi 20 mai, Joël Le Scouarnec et son défenseur ont offert à la cour un condensé de ces trois mois de procès : un repentir toujours aussi peu convaincant.
Un militant du Parti socialiste et un agent d’une mairie de secteur comparaissaient le 19 mai pour vol en réunion devant le tribunal correctionnel de Marseille. Ils sont accusés d’avoir dérobé une partie des recettes de la Fête de la rose organisée par le PS marseillais en septembre 2024.
Entre langage technocratique et faux-fuyants, les responsables des autorités de santé ont été incapables de présenter leurs excuses aux victimes de Joël Le Scouarnec, qui se sont pour certaines organisées en collectif.
Le 1er mai 2021, Loïc M. avait fait tomber un observateur de la Ligue des droits de l’homme qui se trouvait selon lui sur sa trajectoire. Le gardien de la paix doit comparaître mardi 20 mai devant le tribunal correctionnel de Paris.
Pour les encourager à porter plainte, la loi permet depuis 2024 aux victimes de marchands de sommeil en situation irrégulière d’obtenir un titre de séjour provisoire. À Marseille, plus d’un an après son entrée en vigueur, cette mesure n’est toujours pas appliquée.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à envoyer des détenus à l’étranger pour faire face à la surpopulation carcérale. Nouvelle illustration d’un discours centré sur la répression, sans penser les alternatives à la prison. Entretien avec l’universitaire Vanessa Codaccioni, qui vient de publier « Comment les États répriment ».
Le député insoumis marseillais a reçu jeudi la visite de la brigade financière, dans le cadre d’une enquête pour vol et recel. En cause : des documents internes à une entreprise locale, que le député a utilisés dans le cadre d’un signalement auprès du procureur.
Dans un courrier adressé lundi aux magistrats, le garde des Sceaux Gérald Darmanin annonce des projets contradictoires pour améliorer le fonctionnement de la justice et soulager les prisons.
Emmanuel Macron dans l’affaire de la Légion d’honneur de Sarkozy et Marine Le Pen dans celle des emplois fictifs du RN ont tous deux utilisé exactement le même argument pour délégitimer la justice : l’élection est plus forte que la loi. Une dérive populiste digne d’un trumpisme à la française.
Un rapport de l’Inspection générale de la justice détaille la gabegie et les détournements au sein du groupement d’intérêt public martiniquais. L’ex-présidente du tribunal de Fort-de-France est sur la sellette.
De plus en plus de victimes de violences sexuelles et conjugales dénoncent la « victimisation secondaire » subie durant les procédures judiciaires. Cette notion forgée par le droit européen met notamment en cause l’attitude des juges et des avocats de la défense lors des audiences.