L’ancien haut fonctionnaire sarkozyste a effectué de très bonnes affaires auprès d’entreprises du bâtiment auxquelles il rendait des services. Le promoteur Antonio De Sousa, proche de nombreux élus d’Île-de-France, en faisait partie.
Le président du Conseil constitutionnel s’est indigné de la programmation d’un colloque, organisé par des avocats parisiens, qu’il juge trop critique envers son institution. Il a demandé au bâtonnier de Paris que le conseil de l’ordre soit saisi. L’événement a quand même eu lieu.
Le tribunal judiciaire de Marseille a condamné le sénateur Reconquête et conseiller municipal de la cité phocéenne à six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. Une condamnation qui vient sanctionner l’embauche de son fils au sein des services municipaux.
L’auteur était assigné en diffamation pour des propos concernant l’historienne Ludivine Bantigny. Le tribunal a jugé que ses termes étaient « indéniablement empreints de sexisme » mais que la diffamation n’était pas caractérisée.
Aux côtés de dix-huit autres personnes, dont un ancien adjoint, Mélanie Boulanger sera jugée pour complicité de trafic de stupéfiants. Cette professionnelle de la politique, qui a grandi dans l’ombre de Laurent Fabius, a quitté peu à peu tous ses mandats.
Le procès des orphelins de la Brise de mer devait être le premier grand procès d’un clan mafieux corse. La cour d’assises des Bouches-du-Rhône avait planifié deux mois d’audience, pour juger seize accusés, dont neuf détenus et un en fuite. Mais rien ne se passe comme prévu.
En 2015, le préfet Gardère s’était fait offrir des vacances en Corse par des entreprises de sécurité qu’il avait la charge de surveiller en tant que directeur du Cnaps. Le procès pour des faits de corruption le met en difficulté.
Trois hauts responsables syriens étaient jugés en leur absence pour la disparition forcée et la mort sous la torture de deux Franco-Syriens. Ces deux victimes sont exemplaires de l’utilisation massive de la disparition comme arme de répression par le régime syrien.
L’essayiste était jugé mardi pour diffamation après avoir accusé la journaliste Rokhaya Diallo en 2020 d’avoir « entraîné la mort des douze de Charlie Hebdo » et d’avoir « armé le bras des terroristes ». La décision sera rendue le 25 juin.
Des contrats de consulting passés sans appel d’offres ont coûté une trentaine de millions d’euros à l’entreprise, et ont bénéficié à des personnalités du Tout-Paris dont certaines seront jugées pour recel. Le procès démarre mardi 21 mai.
L’ancien adjoint à la culture d’Anne Hidalgo poursuivait des militantes qui avaient dénoncé la décision de le maintenir à son poste en 2020, malgré la révélation de ses liens avec l’écrivain Gabriel Matzneff, visé par une enquête pour viols sur mineur.
Youcef S., en poste à la maison d’arrêt de Villepinte, avait appelé les détenus à « défoncer la gueule » des auteurs d’infractions sexuelles dans la cour de promenade. Le tribunal de Bobigny l’a jugé jeudi.
Le contrat de sécurisation des locaux de « Charlie Hebdo » en 2015 a occupé les premiers jours du procès pour corruption. L’ex-préfet Alain Gardère, le général Bruno Dary et le chef d’entreprises Tibor Vass ont nié tout traitement de faveur ainsi que l’existence de contreparties.
Le tribunal de Paris a considéré mardi 14 mai que les propos tenus par le réalisateur dans « Paris Match », en 2019, pointant du doigt les « contradictions » de l’actrice, n’étaient pas diffamatoires. Charlotte Lewis, qui se dit « triste et abandonnée », annonce faire appel.
L’ancien maire LR de Toulon, rallié à Macron, a de nouveau été reconnu coupable d’avoir bénéficié d’avantages indus de la part du conseil départemental du Var durant de longues années. Son retour sur la scène politique est grandement compromis.
Figure de la droite dans le Rhône, l’ancien député-maire de Villefranche-sur-Saône a été condamné à un an de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour avoir utilisé son enveloppe de frais de mandat pour des dépenses personnelles.