Au procès en appel du volet financier de l’affaire Karachi, Nicolas Bazire a relancé, sans preuves, la thèse d’une utilisation des fonds spéciaux dans la campagne d’Édouard Balladur.
Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, est venu témoigner au procès de Grégoire Chassaing. Pas pour saluer le travail de l’IGPN ou des magistrats, mais pour louer « l’exemplarité » de ce commissaire poursuivi pour homicide involontaire.
Dans un rapport à paraître et que Mediapart a pu consulter, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) tire la sonnette d’alarme sur les conditions de détention dans cette prison, et déclenche une « procédure d’urgence ».
Lors de cette deuxième journée d’audience, des policiers intervenus le soir de la disparition de Steve Maia Caniço ont défendu leur collègue, seul poursuivi pour homicide involontaire. Ils ont aussi chargé « les teufeurs » et plaidé la légitime défense.
Des peines d’inéligibilité immédiate ont également été réclamées contre plusieurs maires d’Île-de-France accusés de corruption et de trafic d’influence, mardi 11 juin au tribunal judiciaire de Paris.
Lors de la première journée d’audience, la mère de Steve Maia Caniço a partagé la douleur « insoutenable » qu’elle ressent depuis la mort de son fils à Nantes. Ses amis et plusieurs secouristes ont remonté le fil de cette fête de la Musique « apocalyptique » et de cette violente charge policière.
Poursuivi pour homicide involontaire, le commissaire Grégoire Chassaing est jugé à partir de lundi devant le tribunal judiciaire de Rennes. C’est lui qui dirigeait l’opération lorsque Steve Maia Caniço, 24 ans, est mort en juin 2019, tombé dans la Loire.
Les parties civiles ont contesté lundi le non-lieu prononcé dans l’affaire du chlordécone. Le dossier montre comment différents ministres se sont laissés convaincre par les producteurs de bananes et les vendeurs du pesticide en dépit des conséquences sanitaires désastreuses déjà connues.
Selon le Parquet national financier, qui demande un procès contre lui, Vincent Bolloré a personnellement « validé le montant des dépenses » et « sciemment donné des instructions » pour le financement présumé illégal de deux chefs d’État au Togo et en Guinée. Ses avocats contestent.
Trois maires d’Île-de-France ayant bénéficié des largesses de France Pierre sont sur le gril, au tribunal correctionnel de Paris, lors du procès à tiroirs de l’ex-préfet Alain Gardère et du promoteur Antonio De Sousa.
Ils ont reçu 200 euros pour escorter une star américaine, revendu des vêtements saisis ou consulté des fichiers pour « rendre service » : trois policiers et un gendarme étaient jugés à Bobigny, jeudi 6 juin, dans des affaires distinctes mettant en cause leur probité.
Dans le procès en appel du volet financier de l’affaire, les avocats des personnes poursuivies ont demandé mercredi à la cour d’appel de Paris l’irrecevabilité des blessés et des familles de victimes de l’attentat de Karachi en tant que parties civiles.
En juillet 2020, au moment de la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l’intérieur, alors qu’il était mis en cause dans deux procédures distinctes, Valentin B. a crié « sale violeur, Darmanin violeur » lors d’une cérémonie. Il est depuis poursuivi pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.
Les proches d’Édouard Balladur condamnés en juin 2020 dans le volet financier de l’affaire Karachi doivent comparaître jusqu’au 20 juin devant la cour d’appel de Paris. Les deux intermédiaires, Ziad Takieddine et Abdul Rahman El Assir, sont eux en fuite.
Le tribunal de Nouméa se retrouve à l’épicentre de la répression judiciaire des révoltes. C’est aussi dans cette enceinte que débutent des enquêtes au long cours, notamment sur les sept morts recensées depuis le 13 mai.
Le parquet de Paris a requis le renvoi devant la cour d’assises des vingt-trois membres ou clients de l’officine qui organisait agressions et meurtres. Où l’on découvre que pour certains patrons, l’expression « éliminer la concurrence » doit s’entendre au pied de la lettre.