Dans un livre à paraître le 8 mai, l’avocate Carine Durrieu Diebolt, spécialisée dans la défense des victimes de violences sexuelles, dénonce la « victimisation secondaire » que subissent nombre de plaignant·es de la part de l’institution judiciaire ou de la défense.
L’ancien potentat du département le moins peuplé de France est soupçonné d’avoir joué de son influence pour léser son ex-femme pendant leur divorce. Le parquet de Nîmes réclame un procès contre l’élu pour avoir fait rédiger un faux acte notarié, crime passible de quinze ans de prison.
Vingt et un suspects âgés de 15 à 37 ans ont été mis en examen vendredi dans l’enquête sur les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires, les adultes incarcérés et les deux mineurs placés en centre éducatif fermé, a annoncé samedi la procureure de Paris Laure Beccuau.
La cour criminelle des Hauts-de-Seine a condamné Thomas P. à 18 mois de prison avec sursis et à l’interdiction définitive d’exercer, avec effet immédiat, pour avoir constaté les « infractions imaginaires » d’un adolescent. Il est inéligible pour dix ans.
Accusé d’avoir verbalisé un mineur pour des infractions imaginaires, Thomas P. affirme ne pas se souvenir de ce qu’il a fait cette nuit-là. Ses camarades de patrouille n’ont pas meilleure mémoire. Leurs collègues décrivent un commissariat en perdition.
Thomas P. est accusé d’avoir verbalisé un mineur alors que ni lui ni l’adolescent ne se trouvaient sur les lieux du prétendu contrôle. Il est jugé cette semaine à Nanterre pour « faux en écriture publique, par personne dépositaire de l’autorité publique ».
Mardi 29 avril s’ouvre à Paris le procès de Majdi Nema, un ancien du groupe islamiste syrien Jaych Al-Islam. Il y sera jugé pour complicité de crimes de guerre dans le cadre de la très complexe guerre civile syrienne.
Fabien A. comparaissait jeudi 24 avril devant le tribunal d’Évreux pour les violences infligées à son ex-compagne. Astrid Marsillaud s’est donné la mort en 2023 après des années de violences. Elle avait consigné son quotidien de souffrance dans un « mémo » sécurisé hébergé par une association.
Si le gouvernement est venu soutenir le personnel pénitentiaire ciblé par une large vague d’attaques, aucune mesure réclamée n’a été annoncée. L’occasion a surtout permis de s’enorgueillir d’une lutte efficace contre le narcotrafic, coupable désigné à ce stade, sans précaution.
La question de la corruption de certains fonctionnaires pénitentiaires inquiète de plus en plus. S’il n’est pas nouveau, le phénomène est aggravé par la surpopulation carcérale et par la politique de recrutement menée pendant des années par l’administration, qui commence tout juste à changer de braquet.
Le 13 juin 2023, à Besançon, un trentenaire a été grièvement blessé par balle en ouvrant sa porte, alors que les policiers s’apprêtaient à perquisitionner son domicile. Le tireur vient d’être mis en examen pour « violences aggravées ».
Au fil des décennies, plusieurs fratries ont été frappées par l’ancien chirurgien, jugé pour des agressions sexuelles et viols sur 299 personnes. Mardi 15 avril, deux sœurs ont témoigné de leurs séquelles et du sentiment de culpabilité qui envahit leur mère.
Des psychiatres ont témoigné, lundi 14 avril, devant la cour criminelle du Morbihan, où le chirurgien pédocriminel est jugé pour des agressions sexuelles et des viols. Ils ont expliqué à quel point les enfants peuvent souffrir de graves traumatismes pendant des décennies.
La professeure de français a été relaxée jeudi 10 avril des faits de harcèlement moral, notamment à l’égard d’Evaëlle, 11 ans, qui avait mis fin à ses jours en 2019. L’annonce du parquet ouvre la voie à un deuxième procès.
C’est la fin. Le procès s’est achevé avec les plaidoiries de la défense, et notamment celles des avocats de Nicolas Sarkozy, qui ont tenté de disqualifier l’accusation mais qui se sont retrouvés pris au piège de leurs propres contradictions.
Figure centrale de l’arnaque aux quotas carbone, le célèbre escroc a été renvoyé, vendredi 11 avril, devant la cour d’assises de Paris, pour y répondre de crimes de sang commis entre 2010 et 2014. Mediapart a eu accès au rapport final des juges d’instruction.