Au tribunal, un dossier annexe de l’affaire Sarkozy-Kadhafi se termine par une relaxe
Jugée pour « favoritisme », au sujet de l’attribution d’un marché en Libye en 2008 pour remercier Kadhafi de la libération des infirmières bulgares, l’Agence française de développement a bénéficié jeudi d’une relaxe pour cause de prescription des faits.
LesLes relations plus que troubles entre Nicolas Sarkozy et feu Mouammar Kadhafi ne donnent pas systématiquement lieu à des condamnations pénales, quoi qu’en pense l’ancien président de la République, convaincu qu’il existe un « complot » des juges contre sa personne. La 32e chambre correctionnelle de Paris, dans une autre composition que celle qui l’a condamné le 25 septembre pour ses financements libyens, vient ainsi de clore par une relaxe générale, jeudi 2 octobre, l’épisode judiciaire des contreparties offertes par la France de Sarkozy à la Libye de Kadhafi pour la libération des infirmières bulgares. Une relaxe pour cause de prescription des faits, mais une relaxe tout de même.