Justice

Sarkozy condamné : les magistrats sonnent l’alerte face aux attaques

Le nouveau président du tribunal de Paris a fortement pris la défense des magistrats attaqués et menacés après la condamnation de l’ancien chef de l’État dans le dossier libyen. « Il ne s’agit pas d’une question de confort des juges, mais d’un enjeu démocratique », alerte Peimane Ghaleh-Marzban.

Michel Deléan

Attaques en piqué contre la justice ; menaces de mort contre une magistrate ; surenchère antijuges de la part de politiques de droite ; contre-vérités proférées par des commentateurs ignorants du sujet : la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme avec exécution provisoire et mandat de dépôt différé dans l’affaire des financements libyens, jeudi 25 septembre, a provoqué un séisme dont les répliques se font encore sentir, cinq jours plus tard, dans le monde judiciaire, au risque de saper la confiance dans les institutions et d’ébranler les fondements de l’État de droit.

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