Justice Analyse

Condamnation de Sarkozy : l’exécution provisoire est une réalité quotidienne de la justice

Comme après le procès de Marine Le Pen, des voix s’élèvent à droite pour remettre en question l’application immédiate des sanctions infligées par les tribunaux. Certains politiques se pensent au-dessus des règles qui s’appliquent à tous les autres justiciables.

Michel Deléan et Camille Polloni

La condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire du financement libyen à cinq ans de prison ferme avec exécution provisoire et mandat de dépôt différé, qui l’obligera à séjourner en prison malgré son appel, a relancé une polémique qui avait déjà fait florès au printemps à la droite du spectre politique hexagonal. Elle consiste à remettre en question l’exécution provisoire des décisions de justice.

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